Année record pour le CO2
Il n’est pas glorieux, mais il marque l’année 2015. Le taux de CO2 n’a jamais été aussi élevé que cette année. En d’autres termes, selon l’organisation météorologique mondiale (OMM), la teneur moyenne de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, dans l’atmosphère a été de 400 ppm (parties par million).
L’organisation s’explique : « La barre des 400 ppm avait déjà été atteinte auparavant par le CO2, à certains endroits et durant certains mois de l’année, mais jamais encore à l’échelle du globe et pour une année entière« . L’air n’a jamais été aussi pollué. Ce qui est très embêtant c’est que malgré les efforts que l’on pourrait faire, ces particules une fois libérées restent des milliers d’années dans l’atmosphère. Encore plus longtemps dans les océans.
Selon l’OMM seules les énergies renouvelables peuvent donner le change. l’Allemagne est très bon élève en la matière. Au-delà des activités polluantes de l’homme qui peuvent être pointées du doigt, les phénomènes naturels participent aussi au réchauffement climatique de la planète.
El nino, deuxième responsable
L’agence de l’ONU l’explique en partie par l’épisode El Nino de l’année dernière. Ce courant marin chaud du Pacifique, apparaît tous les 5 ans. Il a été particulièrement marquant l’année dernière et selon les météorologues et devrait persister jusqu’au printemps 2016. Une étude délivrée par l’Institut météorologique britannique prévoit, toujours à cause de ce courant marin, une augmentation des risques de sécheresse en Afrique du Sud, en Asie de l’Est, et des risques d’inondations en Amérique du Sud. Les perspectives 2016 ne sont pas glorieuses.
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