Avec un nom comme ça, (COAL, charbon en anglais), on s’attendrait à un groupe de Rock Métal ou à une association de sidérurgistes. On est très loin, puisque le projet COAL vise à faire se rencontrer les mondes de l’art, de la recherche et du développement durable. Créée en France en 2008, COAL est une association qui rassemble des professionnels de l’art contemporain, du développement durable et de la recherche et qui remet un prix tous les ans.
Quand l’art décrypte le développement durable
Depuis 2010, le Prix COAL Art et Environnement,offre 10 000 € de récompense pour le projet d’un artiste contemporain sur les questions environnementales. Le prix est soutenu par la Fondation Yves Rocher, du groupe Egis.
Le projet lauréat sera choisi parmi 10 projets nominés le 2 avril prochain :
Les dix projets nominés du Prix COAL 2013 sont :
– The Living Library – Digital Farm Collective/Matthew Moore (Né en 1976 à San José, Californie, USA)
– Architecture transitoire – Laurent Tixador (Né en 1965 à Colmar, France) D’autres photos sur http://www.laurenttixador.com
– Éloge du dehors – Liliana Motta (Née en 1959 à Buenos Aires, Argentine)
– Urban Farm Units – Damien Chivialle (Né en 1982 au Mans, France)
– etc.
Le lauréat du prix en 2012 :
Outre ce prix, Coal porte des regards variés sur les grands thèmes du développement durable. comme ces photos d’artistes sur l’arctique par exemple.
« Car impounding » nous invite à réfléchir à l’impact des transports sur l’environnement.
Encore une initiative « artistique » dominée par les diktats gouvernementaux (FRAC, DRAC, etc) en matière de création (photo, installation, vidéo et tutti quanti) alors qu’il existe énormément d’artistes dits conventionnels qui créent des merveilles et qui n’ont pas accès aux lieux de monstration puisqu’ils ne sont pas estampillés « plasticiens » et un artiste qui peint, qui sculpte, qui grave avec des pinceaux, des burins, des fraiseuses, des gouges, quelle horreur ! Ce sont des antiquités inacceptables ! Tous ces décideurs feraient bien de prendre un cours de modèle vivant ou de modelage, cela leur permettrait d’apprécier ce qu’est réellement l’acte de créer au lieu d’avaler les couleuvres de la soi-disant modernité.