Coca-Cola fait l’objet d’un redressement fiscal en France

Coca-Cola Services France (CCSF), filiale du géant américain des sodas, a dû payer 42 millions d’euros au fisc français pour un redressement fiscal concernant les années 2014 et 2015. Ce paiement fait partie d’une provision totale de près de 104 millions d’euros, couvrant les contrôles fiscaux de 2014 à 2023.

Rédigé par Anton Kunin, le 26 Jul 2024, à 9 h 13 min
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L’embouteilleur français de Coca-Cola, Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP), est également visé par des redressements fiscaux. Le fisc français lui réclame 370 millions d’euros au titre de 2014 et 2015 et 182,2 millions au titre de 2016. D’autres redressements sont envisagés pour les années suivantes.

Un lourd redressement fiscal pour Coca-Cola Services France

Coca-Cola Services France (CCSF), filiale française du géant américain, a fait l’objet d’un contrôle fiscal sans concessions couvrant les années 2014 à 2023. Ce contrôle a abouti à une notification de redressements fiscaux en mai 2024, imposant à la société un paiement immédiat de 42 millions d’euros pour les exercices 2014 et 2015. Pour faire face à l’ensemble des obligations fiscales potentielles, la filiale a mis de côté près de 104 millions d’euros, montrant l’ampleur de la régularisation requise par les autorités fiscales françaises.

En 2023, CCSF avait réalisé un chiffre d’affaires de 104,2 millions d’euros, majoritairement provenant de prestations de services en marketing pour une autre filiale, CCS NV Be, et de la vente de jus destinés à McDonald’s, via le logisticien Martin Brower France.

Une autre filiale, Coca-Cola Europacific Partners France, doit débourser des millions d’euros au fisc

L’autre grande entité française de Coca-Cola, Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP), n’échappe pas non plus aux enquêtes fiscales. En janvier 2024, il a été révélé que le fisc français lui réclame 370 millions d’euros pour les exercices 2014 et 2015, ainsi que 182,2 millions d’euros pour 2016. Ces redressements sont principalement liés aux conditions d’achat de concentré auprès de The Coca-Cola Company aux États-Unis, essentielles pour la production de boissons telles que Coca-Cola, Fanta et Sprite.

CCEP, qui emploie 2.500 personnes et possède cinq usines en France, a indiqué qu’elle disposait de moyens de défense solides pour contester les demandes fiscales. Toutefois, elle n’a pas provisionné de fonds pour ces redressements, indiquant une certaine confiance dans ses arguments contre les autorités fiscales. Les redressements prévus pour 2018 et 2019, qui s’élèvent respectivement à 13,1 et 16,2 millions d’euros, montrent que la société pourrait faire face à des problèmes fiscaux supplémentaires dans les années à venir.

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

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