Treize marques de magasins bio s’associent pour lancer Collectibio, le premier collectif de collecte et de recyclage complémentaire des emballages plastiques en France.
Des emballages plastiques non-recyclés
Comment faire progresser le niveau de collecte et de recyclage des emballages plastiques dans l’Hexagone ? Pas facile, alors qu’il faudra encore attendre jusqu’en 2022 pour que la collecte sélective des plastiques couvre l’ensemble du territoire. C’est pourquoi, pour accélérer les choses, treize marques de la filière bio ont décidé de lancer Collectibio(1). Cette initiative collective vise à collecter et recycler les emballages plastiques jusque-là non-recyclés : sachets souples, films plastiques, coupelles, bois, assiettes…
Cette initiative collective est coordonnée par le Synabio, syndicat professionnel des entreprises de la bio, en partenariat avec TerraCycle, une entreprise américaine innovante développant des solutions clé en main pour la collecte et le traitement des déchets les plus difficiles à recycler.
Donner une seconde vie aux emballages
L’objectif : inciter les consommateurs à ramener les emballages à recycler en magasins. Ces emballages collectés seront pesés, triés puis stockés. Une fois qu’une quantité de déchets suffisante aura été atteinte, ils seront broyés puis transformés en granules de plastique afin de se métamorphoser en de nouveaux objets du quotidien. Des emballages, jusque-là incinérés ou enfouis, trouvent de cette manière une seconde vie.
« Le sujet de la pollution plastique pose un vrai problème environnemental. Pour nous, marques de la bio, il était très important de faire notre possible pour que ce plastique soit collecté, recyclé et ne se retrouve pas dans la nature», expliquent les marques membres du collectif dans un article du site Enviescope.
Des box de collecte dans les magasins
Pour l’instant, 175.000 euros ont été investis dans le projet. 645 magasins bio dans toute la France, dont une centaine en Auvergne-Rhône-Alpes, sont d’ores et déjà dotés de « box de collecte » afin d’accueillir les plastiques souples, doypacks, gourdes et autres films plastiques, quelle que soit leur marque. On devrait bientôt en compter 850.
« Ce projet innovant devait se construire dans le cadre d’une aventure collective et c’est aussi ce qui fait la différence de notre filière bio spécialisée », soulignent les marques membres du collectif. Quoi de plus logique alors que les onze entreprises et treize marques de la filière bio, réunies au sein de Collectibio, soient déjà impliquées dans une démarche d’éco-conception, de réduction à la source de leurs emballages plastiques et d’amélioration de leur recyclabilité.
Bonjour,
Je travaille dans une entreprise qui reçoit des documents emballés dans des sachets plastique, quelle pourrait être la meilleure solution pour pouvoir recycler ce plastique ?
Merci de votre retour.
Cordialement
C’est incroyable de lire toujours que on doit recycler les plastiques mais on ne sait pas quoi faire et surtout, sans dépenser des sommes énormes en machines…… Mon invention est celle de recycler les plastiques, les vieux pneus, les vieilles fibres, etc. avec des procédés TRÈS SIMPLES sans dépenser des somme énormes pour les machines, pour en faire des nouveaux matériaux pour la construction, en créant des emplois et en créant des bénéfices NON NÉGLIGEABLES…..