Ce trouble, fréquent et sans gravité, génère toutefois une gêne importante. Des facteurs comme le stress ou des changements du quotidien, ont tendance à favoriser son déclenchement.
La colopathie fonctionnelle, de quoi s’agit-il ?
Le syndrome de l’intestin irritable se manifeste couramment par différents symptômes chroniques :
- Douleurs abdominales
- Diarrhées/selles molles ou au contraire, constipation, voire, alternance des deux
- Flatulences
- Ballonnements
- Borborygmes (bruits intestinaux)
À ces caractéristiques qui se retrouvent chez tous les colopathes peuvent s’ajouter une asthénie, des céphalées, etc.
Comment soulager la colopathie fonctionnelle ?
Après avoir écarté toute autre pathologie organique grave, par des examens tels que la coloscopie, la fibroscopie ou encore un bilan sanguin, le diagnostic tombe : il s’agit d’un SII.
À ce stade, patient et médecin sont assez démunis car il n’existe aucune cause imputable connue à la colite spasmodique. Néanmoins, certaines mesures diététiques peuvent s’avérer efficaces, bien qu’il faille souvent tâtonner longtemps et minutieusement avant de trouver une formule au cas par cas.
On peut essayer, sur quelques semaines afin de ne pas se mettre en danger, un régime d’exclusion. Supprimer le gluten semble réussir à certains. On remplacera alors le blé, le seigle, l’avoine et l’orge par du riz, du quinoa, du millet, de l’amaranthe ou des légumineuses (lentilles, pois etc.) – en fonction de la tolérance pour ces dernières.
De même, on peut tenter pour un temps le sans lactose et substituer le lait par des boissons végétales. À noter que les fromages affinés ne contiennent quasiment plus de lactose, tout le sucre ayant été utilisé par les bactéries. Inutile donc de se priver de leur goût et de leurs bienfaits. Par contre, on évitera tant que faire se peut, les laitages frais (faisselles) bien que leur teneur en lactose soit faible.
Que manger contre la douleur des intestins
Enfin, la diète FODMAPS, très contraignante, peut aussi être envisagée, mais elle nécessite une compliance à toute épreuve.
Pour les plus frileux, on peut se contenter de réduire les fibres insolubles contenues dans le son de blé, le blé complet, etc, très irritantes pour les intestins, et augmenter à l’inverse, les fibres solubles trouvées dans le son d’avoine, le psyllium…
En parallèle, une supplémentation en pré et probiotiques ne peut pas faire de mal. Faites-vous conseiller par votre pharmacien ou en magasin biologique. Aussi, ayez la main lourde sur les oméga 3, ces acides gras essentiels au maintien de la muqueuse intestinale, pris en association avec les vitamines du groupe B.
Si ce type de diète s’avère inefficace, rien ne sert de la poursuivre : on re-diversifie son alimentation et on se tourne vers d’autres causes possibles : stress ? Dépression ? Tous les facteurs agressifs du quotidien agissent sur la sphère digestive et il suffit quelquefois de régler un problème émotionnel sous-jacent pour voir les troubles disparaître.
Et dans tous les cas, les pratiques antistress suivantes seront toujours valables et bénéfiques : yoga, shia-tsu, hypnose, ostéopathie, acupuncture… ainsi qu’une activité physique régulière.
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bonjour
merci pour votre article. l’équilibre acide base est important car si le milieu est acide, la flore est perturbée et il y a inflammation de la muqueuse digestive. AVANT DE PRENDRE les probiotiques, il faut alcaliniser le milieu. MINERABASE de chez lereca par exemple; oui pour les probiotiques ensuite ! tout à fait d’accord pour les oméga 3.
Bonjour,
Il est dommage (et dommageable)d’avoir pour sous-titre « consommer mieux
vivre mieux » et de parler des « bienfaits » du fromage…
Meilleures salutations.