Pour diminuer votre empreinte environnementale, préférez les paiements par carte bancaire
Connaissez-vous l’emprunte écologique de vos moyens de paiement ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, régler ses achats avec une carte bancaire en plastique est moins polluant que par espèces, selon les conclusions d’une étude menée par la Banque Nationale des Pays-Bas (DNB). Ainsi, selon cette étude réalisée en 2017, un paiement par carte de débit émet 3,8 grammes de CO2, contre 4,6 grammes pour une transaction réalisée en espèces, selon une seconde étude de la DNB datant de 2018.
Utiliser une carte de débit s’avère donc moins polluant que d’échanger des billets et pièces pour régler ses achats. Pour quelles raisons ? Car l’impact environnemental des moyens de paiement est avant tout déterminé par leur production, mais également leur transport.
En ce qui concerne les espèces et notamment les pièces de monnaie, l’exploitation et la transformation des matières premières (cuivre et zinc) représentent déjà 29 % de leur impact environnemental. Sans compter le transport des pièces de monnaie, qui représente à lui seul 31 % de cet impact et la mise à disposition des espèces via des distributeurs automatiques, dont l’exploitation occasionne 24 % de nuisances écologiques. Concernant les billets de banque, leur fabrication ainsi que leur élimination ne pèsent que très peu dans l’impact environnemental global des espèces : 8 % selon cette même étude.
Une étude plus ancienne, lancée en 2011 par la fédération française bancaire (FBF) en partenariat avec Ernst & Young et Bio Intelligence Service, révélait déjà la supériorité de l’empreinte carbone des paiements en espèces, par rapport aux autres types de transactions. Là aussi, la production des espèces, mais aussi les étapes liées à leur mise en circulation étaient pointées du doigt, de même que leur cycle de vie.
Qu’en est-il des chèques ? Selon cette étude de la FBF, les paiements par chèque (à raison de 5 transactions par an et par Français) engendrent environ 15 grammes de CO2, soit pour un chéquier de 54 chèques, l’équivalent d’un trajet de 2,9 km en voiture citadine. Là où celui des transactions par cartes bancaires (toujours sur la base de 5 paiements annuels pour un Français) occasionne 3 grammes de CO2, soit l’équivalent de 1,2 km en voiture.
Si les paiements par chèques semblent donc les plus impactant en termes d’empreinte environnementale, ceux en billets de banque et pièces de monnaie demeurent néanmoins plus polluants en termes de CO2 générés que les paiements via terminal de paiement électronique (TPE). Bonne nouvelle : les petites entreprises sont nombreuses à permettre ce type de paiement à leurs clients.
Les petites entreprises, de plus en plus nombreuses à s’équiper d’un terminal de paiement électronique
En effet, proposer les paiements par terminal bancaire offre de nombreux avantages aux entreprises, même petites. À commencer par le fait de pouvoir répondre à une demande désormais incontournable, plus de 70 millions de cartes bancaires étant en circulation en France. Posséder un terminal de paiement par carte bancaire offre ainsi bien plus de flexibilité au quotidien, ainsi qu’une expérience client améliorée, puisque les commerçants peuvent accepter la plupart des cartes, des plus classiques comme Mastercard ou Visa, aux moins populaires comme American Express ou Maestro.
Outre la rapidité et la sécurité des transactions, les entreprises même petites sont nombreuses à s’équiper d’un terminal de paiement électronique pour pouvoir répondre à la diversification des moyens de paiement dématérialisés, comme les paiements par smartphone, via Google Pay ou Apple Pay.
Bien d’autres avantages à l’utilisation quotidienne d’un TPE poussent de nombreux commerçants à s’équiper d’un terminal de paiement électronique, d’autant plus que ce dispositif est désormais bien plus accessible en termes de coût, avec des tarifs adaptés aux petites et moyennes entreprises. En s’équipant de la sorte, les commerçants font donc le choix d’un moyen de paiement avantageux, dont il devient de plus en plus difficile de faire l’impasse. Des terminaux de paiement électronique dont la fabrication comme l’exploitation ne sont évidemment pas non plus exempts de reproches, mais qui ont le mérite d’être les moins polluants en termes de rejet de bilan environnemental.