L’allergie au soleil est très commune. Peut-être en souffrez-vous chaque année au retour des beaux jours, comme 10 % des Français(1). Voici quelques conseils pour la prévenir, afin de profiter des doux rayons du soleil avec plus de sérénité.
L’allergie au soleil ou lucite estivale
Les allergies sont extrêmement courantes : rhume des foins, acariens, poils d’animaux… 20 % de la population française souffre de réactions allergiques, à plus ou moins grande échelle, alors qu’on ne comptait que 3 % de la population il y a 20 ans.
Parmi les allergies fréquentes, il y a l’allergie au soleil, appelée également lucite estivale. Cette réaction aux rayons du soleil touche 10 % des Français, dont 90 % de femmes, en majorité âgées de 18 à 35 ans. La lucite estivale se manifeste par une éruption de petits boutons (aussi appelés boutons de chaleur) et de plaques rouges, particulièrement localisés sur le décolleté.
Au-delà du côté inesthétique, l’allergie au soleil provoque aussi des démangeaisons. Elle peut s’étendre sur les bras, les jambes et les pieds.
À quoi est due l’allergie au soleil ?
Les coupables ? Les rayons ultraviolets, et principalement les UVA. L’organisme qui a été privé de la lumière du soleil et de ses rayons UV pendant les longs mois d’hiver se manifeste par des réactions toxiques de la peau, la rendant hypersensible au soleil. Cette exposition brutale explique le fait que la réaction allergique se manifeste dès les premiers bains de soleil. L’éruption de boutons dure en général plusieurs jours (5 ou 6), et se résorbe dès l’arrêt de l’exposition.
Sans parler de caractère héréditaire, une jeune fille aura plus de chances d’être atteinte de lucite estivale si sa mère l’est aussi. Également, s’ils sont plus concernés que les autres, l‘allergie au soleil ne touche pas uniquement les femmes ayant la peau très claire : les phénotypes foncés peuvent eux aussi présenter ce type d’allergie.
Que faire lorsqu’on est allergique au soleil ?
Les dermatologues notent une progression constante des allergies au soleil. Ceux-ci l’expliquent en partie par l’usage de crèmes solaires « écran total », qui amènent les individus à davantage s’exposer au soleil, se croyant protégés à 100 %. Or, ce sont principalement les UVB qui sont filtrés par les produits solaires, et non les UVA qui sont eux responsables de la lucite.
6 conseils contre l’allergie au soleil
Quelques règles sont donc à respecter lorsque l’on est allergique au soleil :
- ne plus s’exposer au soleil tant que les boutons sont toujours là ;
- se couvrir en portant manches longues et chapeau ;
- éviter les expositions prolongées au soleil ;
- ne jamais s’exposer entre 12h et 15h
- appliquer une protection solaire à indice de protection élevé et à large spectre (anti UVA et UVB) ;
- consulter un médecin si nécessaire.
Une fois que les boutons ont disparu, les allergiques peuvent à nouveau s’exposer au soleil de manière très progressive. Il faut commencer par quelques minutes et de plus en plus longuement, le temps que la peau s’habitue.
Si votre peau réagit fortement au soleil chaque année, n’hésitez pas à consulter un dermatologue avant les premières expositions. Celui-ci peut prescrire, selon les cas, un traitement préventif anti-allergène.
Dans les cas importants d’allergie au soleil, on a recours parfois à la puvathérapie (de PUVA qui signifie Psoralènes, Ultra Violets de type A). Ce traitement consiste à une prise de médicaments, couplée à une exposition locale ou générale aux rayons UVA. Seul un médecin peut pratiquer la puvathérapie.
Le remède roi : la vitamine PP (nicobion en pharmacie sans ordonnance) une semaine avant l’exposition et une semaine pendant). Généralement, les éruptions cessent une fois la peau bronzée. Très efficace.
Sous contrôle médical, prendre de la vitamine PP un mois avant l’exposition permet d’éviter ces allergies, très gênantes l’été, voire parfois douloureuses. Ce n’est pas cher et très efficace.
LES ALLERGENES ONT BON DOS
La médecine conventionnelle donne comme causes des allergies comme ici le soleil, sans oublier, le pollen, les graminées… et autres pollutions de l’air, mais elle fait manifestement fausse route !
On continue dès lors à dépenser des sommes importantes en traitements en tous genres,
alors qu’une prise en compte des vraies causes en amont pourrait permettre à ceux qui en souffrent de se guérir.
– La question qui n’est, sinon jamais, du moins trop rarement posée, c’est pour quelles raisons certaines personnes sont allergiques et d’autres pas.
Quand on se la pose en science médicale conventionnelle, c’est pour montrer du doigt des prétendus facteurs génétiques. Cependant suivant ce que des recherches en épigénétique ont démontré, les gènes ne sont que des sortes de photos de l’état physiologique à un moment donné : notre carte génétique mute en permanence en fonction de notre vécu :
« (…) ces projets scientifico-commerciaux mettent en œuvre la même conception réductionniste du vivant, laquelle prétend que le génome serait détenteur du « programme » alors qu’il n’est qu’une source importante d’informations, et ignore la complexité de tout être vivant en ramenant son fonctionnement à celui d’un Meccano auquel on pourrait ajouter telle ou telle pièce. » Pr. J. Testart, spécialiste en biologie de la reproduction, « père scientifique » du premier bébé éprouvette français et directeur honoraire à l’INSERM (Technology Review).
– Suite de l’article avec les liens internes : retrouversonnord.be/allergie.htm