En février 2016, la Commission européenne a lancé le plan d’actions contre le trafic d’espèces sauvages. En novembre dernier, les eurodéputés avaient demandé de bannir le commerce de l’ivoire et de corne du rhinocéros, désormais, le Parlement s’est à nouveau prononcé concernant le commerce de l’ivoire des éléphants.
Le Parlement européen veut bannir le commerce de l’ivoire des éléphants
Les eurodéputés veulent accroître l’aide fournie aux autorités douanières des pays tiers et de prévoir des « ressources suffisantes » pour lutter contre ces trafics dans l’Union européenne. « L’Union européenne doit mieux utiliser son propre cadre juridique pour protéger la nature », ont estimé les députés.
Découvrez le nombre d’éléphants tués pour leur ivoire dans le monde
Dans cette lutte contre le trafic d’ivoire d’éléphants, le Parlement invitent à impliquer le secteur privé par le biais de l’engagement des marchés en ligne et des médias sociaux : « la criminalité en ligne liée aux espèces sauvages fait peser une menace grave sur des animaux en péril tels que les éléphants, les rhinocéros, les amphibiens, les reptiles et les oiseaux, et que les gouvernements, les entreprises et les organisations non gouvernementales doivent coopérer pour lutter contre ce phénomène », indique le rapport(1)
Le trafic d’espèces sauvages, un marché lucratif
Le trafic d’espèces sauvages représente la deuxième menace pour la faune et la flore au niveau mondial, après la destruction des habitats. Il s’agit de la quatrième activité criminelle la plus lucrative, avec un chiffre d’affaires annuel estimé à 20 milliards d’euros, qui contribuent aussi à alimenter les conflits et à financer les réseaux terroristes.
« Le commerce illégal d’espèces sauvages est un crime qui a des racines complexes et de larges ramifications menaçant nos écosystèmes et la bonne gouvernance. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour combattre cette activité illicite et veiller à ce que les futures générations ne soient pas privées de la beauté et de la diversité de notre environnement », a déclaré le rapporteur Emma McClarkin.
A lire absolument
Je suis contre le braconnage et pour la protection des espèces concernées, mais que va-t’il arriver aux objets anciens qui en tout ou partie comportent de l’ivoire?
J’ai du mal à comprendre nos chers députés européens, lors de la conférence de Johanesburg de septembre 2016, l’UE, la Suisse et les Etats Unis ont voté CONTRE l’interdiction définitive de l’ivoire et contre le classement des éléphants,tigres,rhinocéros dans l’annexe du CITES ce qui leur aurait permis une meilleure protection.
Il faut interdire l’ivoire dans le monde entier,et que dans les pays d’Afrique ou d’Asie, les braconniers soient emprisonnées à vie et paient des amendes colossales pour les empêcher de recommencer!