Si les compagnies low-cost sont épinglées pour leur manque de ponctualité, les compagnies traditionnelles restent mauvaises élèves en termes d’annulation, comme le montre l’étude Flightright qui a comparé les vols effectués en 2016, en Europe. Les données démontrent également que les compagnies low-cost seraient très réticentes à rembourser leurs passagers.
Les compagnies traditionnelles plus sujettes aux annulations
L’étude Flightright a confronté les vols réalisés en 2016 en Europe, par cinq compagnies aériennes classiques (Lufthansa, Air France, KLM, British Airways et Iberia) et cinq low-cost (Ryanair, Easyjet, Vueling, Volotea et Transavia). Les résultats montrent qu’Air France se classe dans le top 5 des compagnies ayant annulé le plus de vols. Les cinq transporteurs traditionnels affichent un taux d’annulation de 1,26 % pour 2016, contre 0,48 % pour les low-cost.
Ce taux élevé de vols annulés s’explique principalement par les nombreuses grèves affectant les grands aéroports ou compagnies aériennes traditionnelles. Lufthansa remporte le titre de championne avec 1,9 % de vols annulés en 2016, selon Flightright. Elle est suivie de British Airways avec un taux d’annulation de 1,1 %.
Les low-cost cumulent les retards de moins d’un an
Si les compagnies low-cost se démarquent par leurs tarifs concurrentiels, elles ont été deux fois plus affectées par des retards en 2016. 5 % de leurs services ont affiché des délais de plus d’une heure, contre 2,47 % du côté des compagnies aériennes classiques. Concernant les retards supérieurs à trois heures, qui impliquent généralement une compensation financière de la part du transporteur, les compagnies low-cost sont trois fois plus touchées que les compagnies traditionnelles.
Alors que les vols annulés au départ de la France ont diminué, le nombre de retards a quant à lui augmenté. En effet, les cinq low-cost présentent un taux d’annulation de 1,15 % contre 0,89 % pour leurs concurrentes. « De plus, en ce qui concerne le traitement des passagers après un retard ou une annulation, les compagnies classiques se montrent souvent plus conciliantes avec les voyageurs », conclut Flightright.
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