L’Accord de Paris sur le climat a beau avoir été ratifié par 144 pays, 52 autres n’ont toujours pas concrétisé leurs engagements. Une conférence internationale vise à faire plier ces pollueurs récalcitrants qui représentent 17 % des émissions mondiales.
De l’Asie aux États-Unis, la mise en oeuvre de l’Accord de Paris sur le climat est très inégale
À ce jour, la Chine (20 % des émissions mondiales), l’Inde (4,1 %) et le Japon (3,8 %) ont tous transposé dans leur législation nationale les engagements pris lors de la COP21 à Paris. D’autres pays, comme la Russie (7,5 % des émissions mondiales) et l’Iran (1,3 %) ont signé l’Accord sans l’avoir ratifié. Sceptique quant à la réalité du réchauffement climatique, le Président américain Donald Trump a tout bonnement déclaré qu’il ferait marche arrière.
Aux États-Unis, le projet de budget 2018 suppose déjà une baisse des dotations à l’Agence de protection de l’environnement de 1,8 milliard d’euros. Par ailleurs, l’administration de Donald Trump a d’ores et déjà ré-initié le chantier de l’oléoduc Keystone XL, a ouvert la voie au forage en mer, a annulé les cahiers des charges pour véhicules propres adoptés sous l’administration Obama. Il a aussi levé le moratoire sur les nouvelles exploitations de charbon sur les terres appartenant à l’État.
La Russie retarde au maximum la concrétisation de ses engagements
La Russie, cinquième pollueur mondial (après la Chine, les États-Unis, l’Union européenne et l’Inde), n’a toujours pas ratifié l’Accord de Paris. En juin 2016, Alexandre Bedridskï, un conseiller de Vladimir Poutine, affirmait dans une interview à l’agence TASS que son pays ne le ferait pas avant 2019 ou 2020. Selon lui, avant de ratifier cet accord, la Russie doit d’abord se doter d’une « stratégie de développement à faible bilan carbone« , un processus qui prendra pas moins de deux ans. Il a par ailleurs fait savoir que comme l’Accord de Paris n’interdisait pas de façon expresse le recours au charbon, la Russie n’avait pas le projet de l’abandonner. « C’est un sujet de politique intérieure, et notre pays ne peut pas prendre une telle décision parce qu’il existe d’autres moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre« , a-t-il déclaré.
Fin mars 2017, dans un entretien à la même agence, Sergeï Kononoutchenko, représentant permanent suppléant de la Russie à l’ONU, affirmait que la Russie entamait tout juste les travaux sur sa « stratégie de développement à faible bilan carbone » et que d’ici 2030, le gouvernement avait le projet de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 70 % par rapport aux niveaux de 1990.
Pour mener à bien leurs travaux, il va donc falloir beaucoup d’énergie et de force de négociations aux délégations de la CCNUCC, jusqu’à la fin de la session de Bonn, jeudi 18 mai.
Illustration bannière : © UNFCCC
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En fait les russe savent très bien que le climat se réchauffe plus vite que prèvus, mais ils son gagnant. C’est absolument avantageux pour eux car même si ils on le pays le plus grand au monde ils ne peuvent vivre que sur une partie très réduite. Il faut quand même imaginer que toute la partie sud sera subtropicale humide, la partie médium sera subtropicale sec à savaneu, que la nord aura le même climat qu’a Bordeaux avec des côtes recouvrent une superficie énorme. Sans parler de l’océan Arctique qui est très vaste. Du fait, dans un monde ou on ateindra un pic de surpopulation en 2050 et ou les russe pourront à la foi créé de vaste mégapole, d’immenses champs, et aussi exploiter des ressources rare comme l’argent (on pourrait aussi imaginer les ressources halieutiques). Je pensse que les russes on LEUR RAISON et qu’ils peuvent se froter les mains, dotant plus que l’on finira par leurs donner raison.