Vous avez probablement déjà remarqué ces panneaux : « pic de pollution, ralentissez ! ». Mais qu’en est-il de la qualité de l’air au quotidien ? Comment s’informer ?
Le rôle des AASQA
En France existe une fédération d’Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (les AASQA), l’ATMO. Le territoire est découpé en plusieurs zones.
Les AASQA s’occupent à la fois de la surveillance et de l’information du public. Elle transmettent aux préfets des alertes en cas de dépassements des seuils, ainsi que des recommandations. Treize polluants sont surveillés de près :
Dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), particules inhalables (PM10 et PM 2,5), plomb (Pb), ozone (O3), benzène (C6H6), monoxyde de carbone (CO), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), mercure (Hg) et parmi les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le benzo(a)pyrène.
Chaque association (« loi 1901 ») évalue la qualité de l’air de sa région. Elle publie ainsi en temps quasi-réel ses mesures sur Internet. Ensuite, au plan national, le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA) regroupe toutes ces informations. Le gouvernement français publie tous les ans un article bilan concernant la qualité de l’air durant l’année écoulée.