6. LES RECUPERATEURS D’EAU
Le sentiment de devoir économiser et récupérer l’eau progresse et se concrétise chaque année un peu plus (1), notamment par l’achat de récupérateurs d’eau pour les jardins. Les récupérateurs fixes (enterrés) eux, atteignent une part de marché de 20 % des constructions neuves, un record !
Avec la hausse permanente du prix du m3 d’eau (la hausse du prix de l’eau a été de +38 % entre 1995 et 2005), le système de récupération d’eau de pluie est une solution économique, fiable et rapidement amortissable. La sécheresse présente dès le début du printemps 2011 a déclenché des achats nombreux : chez consoGlobe, les ventes de récupérateurs ont été multipliées par 6 entre 2010 et 2011.
Encadrée par un arrêté d’août 2008, détaillée dans une norme NF, la récupération des eaux de pluie est un marché en phase de décollage. Le potentiel est énorme : tant sur le marché des maisons neuves que de l’ancien, du collectif ou encore de l’agriculture. Le marché encore fragile de la récupération des eaux de pluie a enregistré un ralentissement mi-2009 avec des baisses de 30 à 35 %.
L’été 2010 a marqué le redémarrage du secteur : « Rien que sur les 400 à 500.000 permis de construire par an et avec les constructions BBC qui impliquent la récupération des eaux de pluie, on peut tabler sur 20 % du marché, soit quelque 100.000 installations par an, et en rythme de croisière sans aléas économiques sur 200.000 réalisations » (2) Le Snarep aimerait que devienne obligatoire l’installation de système de récupération d’eau de pluie sur les permis de construire, ce qui entraînerait une baisse des prix des récupérateurs. Actuellement, une installation coûte entre 3 000 et 6 500 € avec un retour sur investissement entre 4 et 15 ans (selon le prix de l’eau potable).
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- Récupérer l’eau de pluie
- dossier Récupérateur d’eau de pluie
- Encyclo écolo : la récupération d’eau de pluie
- Planetoscope : Installations de récupérateurs d’eau de pluie en France
(1)Selon le baoromètre sur l’eau , les Français sont particulièrement sensibles aux enjeux écologiques et de santé publique liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Ils placent avant la question du prix de l’eau (32 %), 4 enjeux écologiques prioritaires en tête de leurs préoccupations : la bonne gestion de l’eau de « la planète » : 51 %, la préservation de tous les milieux aquatiques : 49 %, la qualité de l’eau du robinet : 48 %, la réduction de la pollution de l’eau des rivières : 47 (source : lesagencesdeleau.fr/v3/)
(2) Valéry Jimonet, président du SNAREP, Syndicat National des Acteurs de la récupération d’eau pluviale
Juste une question peut être stupide mais ce classement est basé sur quelles études, quelle méthodologie ? Je trouve dommageable et peu crédible (et opposable) de ne pas indiquer ces sources ou sa méthodologie surtout lorsqu’on met en avant un flop qui peut porter préjudice à certains.Cela s’appelle de la discrimination diffamatoire. Le développement durable n’est plus une affaire d’amateurisme et exige un minimum de rigueur. Les lois en terme de publication d’étude existent, elles sont valables pour tout le monde. Petits comme gros.
pas étonnant son classement au flop ,lui qui a été l’instigateur de la taxe carbone sans se soucier d’une partie de la population qui est écrasser par les taxes ,impots et autres ….
Sauver la planète ok mais pour qui ???la bourgeoisie et nantie de cette planète ????
Je trouves honteux d’inscrire LA PERSONNE de Nicolas Hulot dans ce palmarès au même titre que les jouets en cartons ou les tableaux végétaux !
C’est une grande Ame et qui continue à l’être.
Si chaque de nous faisons autant que lui pour la planète je pense que nous évoluerions bien différemment.
Et bien nous sommes d’accord 🙂 c’est bien pourquoi, on regrette que cette personne, un quasi symbole d’une écologie populaire amoureuse de la nature, se soit fourvoyée en politique…. Mais la carrière de Nicolas Hulot n’est pas certainement fini. Attendons.
Top intéressant ! merci pour la rétrospective