Le marché de l’occasion en plein essor
Autre conséquence de cette consommation plus responsable : la multiplication des achats de produits d’occasion, avec en tête les produits culturels (livres, cd, jeux video), automobiles, vêtements et jouets. Par exemple, 39 % des Européens déclarent avoir déjà acheté des produits culturels d’occasion à plusieurs reprises (50 % en France) et 34 % déclarent avoir l’intention de le faire.
Les intentions d’achat d’occasion laissent présager un marché porteur pour les années à venir, notamment dans d’autres secteurs tels que le bricolage, le mobilier ou la micro-informatique.
L’apparition du « conso’vendeur »
L’occasion est ainsi perçu comme un moyen de faire des économies mais aussi une « nouvelle forme de recyclage lucratif« , permettant de gagner de l’argent via la vente de ses propres biens :
- 39 % des consommateurs déclarent avoir déjà revendu un bien culturel et 50 % ont l’intention de le faire.
- Les intentions de revente se manifestent aussi fortement pour les voitures, l’informatique, l’habillement, ou encore les produits enfants (jouet, vêtement, etc.)
En dehors de l’automobile, les ventes d’occasion par les particuliers portent encore pour les trois quarts sur des montants limités (moins de 300 euros) car concernent principalement que des catégories de produits bon marché,comme les livres ou le petit électronique.
Occasion et bons plans : le phénomène Internet
Les raisons du succès de l’occasion est aussi à chercher du côté d’Internet avec le développement des sites de vente entre particuliers en ligne qui permettent d’acheter et de mettre en vente des biens facilement et rapidement.
De même, Internet s’est imposé ces dernières années comme l’alternative privilégiée face aux prix élevés. Pour cette année, 65 % des Européens envisagent ainsi d’acheter sur Internet des produits, biens ou services dans le secteur du voyage et loisirs , 56 % dans l’électroménager ou encore 53 % d’y acheter des produits culturels.
- La nouvelle consommation
- Lire l’interview de Pascal Roussarie, responsable de l’Observatoire Cetelem
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L’Obervatoire Cetelem en quelques mots
Depuis 1985, Cetelem, marque de BNP Paribas, décrypte, analyse et anticipe les attentes des consommateurs des principaux pays européens à travers l’ Observatoire Cetelem. Aujourd’hui il est composé de 3 Observatoires dont les études sont publiées annuellement :
- un observatoire de la consommation qui sort en début d’année et interroge les consommateurs dans 12 pays d’Europe
- un observatoire de l’Immobilier publié au mois de mai ou juin,
- un observatoire sur l’automobile publié en fin d’année.
« Depuis plus de 20 ans que nous faisons ces études, on constate une grande fiabilité des résultats. Par exemple, il y a 5 ans, lorsque Renault a expliqué qu’il allait commercialiser la Logan dans les pays émergents, nous avions pu prévoir que cette voiture low cost serait également vendue assez rapidement en France. Nous avions décelé le divorce entre l’offre et les nouvelles attentes des consommateurs. Interroger régulièrement les consommateurs, véritables arbitres des marchés, permet d’anticiper les comportements d’achat et par la suite de réfléchir à de nouvelles offres et de nouveaux concepts de distribution. » Pascal Roussarie, directeur de la Communication Corporate de Cetelem (interview accordée à consoGlobe le 16/02/2010).
