Une opération de contrôle menée par Europol et visant à identifier la fraude dans le domaine alimentaire a débouché sur la saisie, entre autres, de 33.000 tonnes d’alcool, 3.628 tonnes de céréales et 1.136 tonnes de condiments, ainsi qu’à l’arrestation de 672 personnes.
La fraude alimentaire, un juteux business qui attire des escrocs
Le bilan s’annonce lourd pour l’édition 2019 de l’opération OPSON, menée tous les ans par Europol avec l’appui des autorités nationales chargées de la protection des consommateurs, dans le but d’identifier la fraude dans les circuits alimentaires à l’échelle européenne(1).
Si aucun danger majeur pour la santé des consommateurs n’a été identifié, les contrôleurs ont tout de même repéré des cas inquiétants, comme des modifications de dates limites de consommation sur des fromages et des poulets, la dilution de médicaments dans des boissons, le stockage de viande dans de mauvaises conditions d’hygiène ou encore la présence dans certaines denrées alimentaires de faibles quantités de pesticides non autorisés dans l’UE.
Des cas de fraude, sans danger pour la santé publique, ont également été repérés. En Italie par exemple, la police a saisi 150.000 litres de soi-disant huile d’olive extra vierge, qui était en réalité de l’huile de tournesol à laquelle ont été ajoutés de la chlorophylle et du bêta-carotène. Au total, 100 millions d’euros de produits ont été saisis à la suite de 67.000 contrôles dans des commerces, marchés, ports, aéroports et usines.
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Produits bio : la fraude est quasiment indétectable
En plus des contrôles habituels, pour la première fois en 2019 l’opération OPSON a également porté sur la filière bio(2).
Dans le cadre de cette enquête, menée dans 16 pays européens dont la France, les contrôleurs ont identifié des cas d’intégration de produits de l’agriculture conventionnelle dans des circuits bio, la falsification de documents dans le but de brouiller la traçabilité des produits ainsi que l’utilisation de substances non autorisées.
« Même s’il n’y a pas de risque pour la santé publique, il s’agit d’une tromperie du consommateur dans la mesure où il paie pour quelque chose qu’il n’obtient pas », explique Jari Liukku, président du Centre européen de la criminalité organisée au sein d’Europol.
Les pratiques constatées concernent, par exemple, l’absence de justification de la certification « agriculture biologique » pour des produits vendus comme tels, des défauts de traçabilité ainsi que l’absence d’éléments d’étiquetage obligatoires (n° de l’organisme certificateur, origine des ingrédients…).
Selon l’Europol, les velléités de fraude sont importantes dans la filière bio car les marges y sont élevées tandis que la probabilité de détection et les montants des pénalités sont faibles. Cela tient au fait que le caractère bio d’un produit ne peut pas être vérifié en laboratoire, seules peuvent être contrôlées les modalités de production.
Illustration bannière : assortiment de fruits et légumes – © And-One
A lire absolument
tout ça pour le fric et encore pour le fric- prendre le fraudeur au porte monnaie – multiplier les amendes par 100 ça les calmeras peut être
Absolument d’accord !!!!!
C’est vraiment un désastre à des niveaux jamais atteints !!!!! pourquoi il n’y a aucun GOUVT qui prenne au sérieux toutes ces alertes concernant LES FRAUDES SUR LA NOURRITURE QUE TOUT LE MONDE MANGE ????? est-ce possible qu’on continue à vendre des aliments qui apportent des poisons dans nos assiettes ???? je vois qu’on importe des milliers de tonnes d’aliments à travers le monde entier, qui contrôle toute cette marchandise ????? et après on s’étonne qu’il y a de plus en plus de maladies comme les cancers, l’Alzeimer, les malformations des nouveaux nés, etc. etc. CONSOMMATEURS RÉVEILLEZ VOUS !!!!!