Nos vêtements sont-ils dangereux pour notre santé ?

Rédigé par Aurore, le 24 Aug 2011, à 18 h 09 min
Nos vêtements sont-ils dangereux pour notre santé ?
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Aujourd’hui, le consommateur fait de plus en plus attention aux produits qu’il achète, s’assure d’offrir à ses enfants des biberons sans Bisphénol A, achète des fruits et légumes qui n’ont pas été traités avec des pesticides.

Mais voilà qu’un nouveau secteur de la consommation est aujourd’hui montré du doigt : le textile ; des substances toxiques sont présents sur les vêtements.

Toxiques et vêtements : 14 grandes marques pointées

toxiques et vêtements

DR Greenpeace

Mardi 23 août, dans la capitale chinoise, l’organisation Greenpeace a annoncé avoir retrouvé des traces de substances chimiques sur les produits de 15 grandes marques. Il s’agit des résultats d’une enquête appelée Dirty Laundry 2 (« Linge Sale »)

Sont concernés par ces découvertes le géant de la mode à petit prix H&M, les marques sportives Puma, Nike, Lacoste, Adidas et Kappa, ainsi que Abercrombie & Fitch, Calvin Klein, Converse, G-Star Raw, Gap, Li-ning, Youngor, UniQlo et Ralph Lauren.

Une analyse d’échantillons désastreuse

Pour les besoins de son étude, Greenpeace a fait analyser 78 pièces neuves appartenant aux 15 marques citées précédemment, ces articles ayant été achetés dans 18 pays différents, dont plusieurs européens.

Les vêtements ont été testés pour les éthoxylates de nonylphénol ou NPE, et seule l’enseigne GAP n’a vu aucun de ses échantillons sortir positif au test.

Finalement, sur 78 pièces analysées, 52 portaient des traces de NPE, un produit chimique connu pour se dégrader rapidement en Nonylphenol (NP), un produit particulièrement toxique pour les organismes aquatiques et agir tel un perturbateur endocrinien pour l’Homme, entraînant alors d’éventuels problèmes de fertilité.

Des résultats qui témoignent de pratiques déficientes en amont

toxiques et vêtements

DR Greenpeace

 

Aujourd’hui, la présence de NPE sur ces vêtements ne présenterait pas directement un risque pour le consommateur, puisque la substance chimique disparaitrait presque en totalité des vêtements après un premier lavage.

Pourtant, cela témoigne bien de l’utilisation de ce produit chimique dangereux dans la filière textile, et cela alors que l’utilisation des NPE en Europe a été interdite en 2003 du fait de sa dangerosité et de ses conséquences hormonales.

Problème, ils sont toujours utilisés en Chine, ou dans d’autres pays émergents ou en développement dans lesquels sont mis au point les différents vêtements. Et ils s’immiscent aujourd’hui sur les territoires où ils sont interdits par le biais des eaux de lavage.

*

La suite p.2> Un produit qui pollue les eaux

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Entre magazines, romans et presse générale, je suis une passionnée de l'information, qu'elle soit sérieuse ou décalée ! Consommer durable n'est pas qu'un...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. Privilegiez les fibres biologiques : par exemple la culture du coton traditionnel est tres gourmande en pesticides et en eau ; le coton biologique aura les memes atouts mais contiendra beaucoup moins de substances nefastes pour la sante et l’environnement Nos vetements peuvent contenir de nombreuses substances nocives pour notre sante et notre environne 0 ment. Veillons donc a les choisir les plus sains possibles, en favorisant des filieres biologiques et ecoresponsables lorsque c’est possible ; notre sante n’en sera que meilleure !

  2. Je suis totalement d’accord mais il y a que ces 15 marques qui sont toucher par ces produits toxique car moi ma peau a commancer a bruler a cause d’un tee shirt khaan.

  3. À l’heure actuelle j’ai d’énormes problèmes avec ma peau à cause de mes vêtements! Un des exemples:’Mes jupes de tennis me brûlent la peau et provoquent pleins de boutons que je dois soigner avec de la cortizone.
    Je dois protéger ma peau en portant des bas collants 100% soie sous tous mes pantalons.
    Je ne peu plus acheter du bon marché.
    Même pour le cachemire, je dois faire attention à sa provenance. Il y a cachemire et cachemire!!!!
    Cela fait 6 ans que j’ai un problème de peau qui s’est amplifié d’année en année.
    Je pense que cela à commencer en Californie à la suite de l’achat d’un DIVAN venant de Chine qui me brûlait la peau et dont nous nous sommes débarrassés 2 ans après.

  4. Mon dieu dans quelle monde vivons-nous ? le pire c’est que les chinois sont en train d’acheter en grèce et qu’ils vont pouvoir écouler tous leurs produits. Nous lavions déjà tous les vetements avant de les porter mais effectivement nous ne pensions pas à la pollution de l’eau, c’est effrayant

  5. 1) La dellocalisation est malheureusement un outil pour faire fasse à la concurrence des concurrents venues de pays ou les charges et donc les aides sociales, ne sont pas comme dans les pays dit riches.
    2) Puisque abus, il y’a, abus il y aura toujours. Sachant que nous cherchons des taxes supplémentaires…, pourquoi en effet, ne pas taxer les produits toxiques de toutes natures. La question étant, qui détermine ce qui est toxique et ce quine l’est pas. Voir industrie pharmaceutique !!
    Il est claire que plus de rigueur dans les pays dit riches, pour se défendre des abus de beaucoup est primordiale, et peut-être nous éloignerons nous des mascarades de savoir qui doit payer la dette de nos pays.
    Affaire à suivre.

    • Bonjour,

      je sais que ce post est vieux, mais je voulais modérer. L’industrie pharmaceutique fabrique des médicaments, donc propos complètement hors sujet.
      Les agences qui décident de ce qui est toxique sont les agences européennes et françaises (ANSES, EFSA…).

      Bien cordialement

  6. les textiles ou autres arrivant en France … devraient faire l’objet de tests pour n’admettre que des produits en conformité sanitaire. c’est odieux que l’on continue à nous imposer (puisque svt nous l’ignorons) des produits toxiques
    Les délocalisations qui permettent d’énormes bénéfices devraient s’assortir d’une obligation absolue de respect des règles sanitaires C’est un minimum.

    • Les délocalisations….une vraie fausse bonne idée, ou si vous préférez une bien mauvaise idée, comme d’habitude de courte vue avec comme principal objectif le profit immédiat au bénéfice de quelques uns contre le déficit futur pour le plus grand nombre. Il faudrait donc taxer ces produits qui s’avèrent « mauvais » de telle sorte que produire localement (re)devienne aussi attractif que leur délocalisation. En fait il s’agit de savoir ce que nous, consommateurs, voulons. Et de prendre conscience de façon collective des problèmes. Des associations comme Greenpeace y oeuvrent. Reste le travail de conscience de chacun de nous, individuellement et collectivement.

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