La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, continue sa lutte contre les pesticides en France. Cette dernière a été un des fers de lance de ses fonctions au sein du gouvernement de François Hollande avec, notamment, la loi de transition énergétique. De cette optique, elle a lancé une consultation publique sur l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes visés par un projet de décret qui devrait les interdire dans les années à venir.
Pesticides néonicotinoïdes : permettre à chacun de donner son avis
La consultation publique, lancée sur le site officiel du ministère de l’Environnement le 14 février 2017 a, comme toujours, un objectif simple : permettre à tout citoyen qui se sent concerné par la question de donner son avis. Ainsi, les équipes de S. Royal pourront analyser et juger les idées mais également les craintes liées à l’utilisation et l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes en France.
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Ces derniers, selon la loi sur la biodiversité adoptée en 2016, seront interdits en France à l’horizon de 2018. Sept substances sont concernées, précise le ministère : acétamipride, clothianidine, dinotéfurane, imidaclopride, nitenpyrame, thiaclopride, thiamétoxame. Tous ces produits font partie de la même famille des pesticides néonicotinoïdes qui a été reconnue dangereuse non seulement pour la santé des animaux mais également pour celle de l’homme. Le danger est le suivant : ils agissent sur tous les insectes, y compris ceux qui ne sont pas visés par les agriculteurs pour protéger leurs récoltes.
Des dérogations pour utiliser les pesticides néonicotinoïdes jusqu’en 2020 ?
Le projet de décret d’application sur l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes prévoit l’interdiction de l’utilisation des insecticides et des semences traitées avec ces produits dès 2018. Toutefois, des dérogations pourront être accordées pour une utilisation étendue jusqu’en 2020. La dérogation devra être demandée au ministère et ne sera délivrée qu’après un bilan établi par l’Anses.
Ségolène Royal espère même faire interdire les pesticides néonicotinoïdes au niveau européen : le fait qu’ils attaquent une vaste gamme d’insectes, dont les insectes pollinisateurs – parmi lesquels les abeilles dont la population est en forte baisse ces dernières années – représente une source de craintes pour la biodiversité en Europe.
Illustration bannière : Utilisation de produits pesticides – © Bignai Shutterstock
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Je ne vois pas le lien entre transition énergétique et réduction des pesticides surtout que c’est Stéphane Le Foll et ses amis de la FNSEA qui tire les ficelles de ce dossier.
Ségolène ne fais rien, de beaux discours mais derrière c’est du flan. Elle ne vaut pas mieux que Bachelot à l’époque.
De toute façon si il y avait un VRAI ministère de l’écologie en France cela se saurait depuis longtemps.