Le coronavirus COVID-19 a été transmis de la chauve-souris à l’Homme avec quelques menus détails et discussions scientifiques encore en cours sur le sujet que nous verrons dans cet article. Mais est-il réellement de mise que de faire endosser la responsabilité de l’épidémie à ces animaux ? Autant tirer sur le messager…
Des enjeux de lutte contre le COVID-19
Pour combattre une maladie, surtout dans un cadre épidémique comme celui du COVID-19, il s’agit de rassembler toutes les connaissances possibles sur celle-ci.
Son origine est potentiellement une clef de lecture qui peut nous permettre de développer des outils de lutte efficace et mieux comprendre les moyens de propagations en isolant leurs mécanismes.
Plusieurs pistes ont tout d’abord été creusés en tous sens avec une première conviction qu’il s’agissait des serpents qui auraient transmis la maladie. Mais les serpents ont rapidement été mis hors de cause(1). Les pangolins ont aussi été montré du doigt car cette « viande de brousse » est de plus en plus prisée en Chine… Mais là encore c’était une erreur(2).
Les scientifiques se sont ensuite tournés vers les vecteurs de transmission du SRAS (« Syndrome Respiratoire Aigu Sévère » lié à un autre coronavirus). Ils ont alors creusé entre les chauves-souris, les porcs et les civettes (tous vecteurs du SRAS d’alors) pour finir par démontrer que c’est bien des chauves-souris qui nous ont transmis la maladie quoi que nous ne sachions pas encore quelle espèce de chauve-souris.
Il faut également préciser que le COVID-19 n’est pas passé directement des chauves-souris à l’Homme, il a dû trouver une autre espèce pour lui servir de vecteur et arriver dans les marchés de Wuhan… Un sacré travail d’enquête en perspective !
Les chauves-souris nous l’ont transmis, et alors ?
Chauves-souris, moustiques, pigeons et énormément d’espèces que l’on côtoie même au quotidien peuvent occasionner des gênes ou même des dégâts, bien sûr. Mais il faut bien avoir conscience que nous ne pouvons nous passer d’eux si nous souhaitons assurer un avenir à long terme à notre espèce. N’est-ce pas d’ailleurs un anticorps équin qui a servi de piste de recherche pour la lutte contre le SRAS ?
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Nous pourrions tout simplement faire un listing de tout ce que les chauves-souris ont d’impact positif sur les activités humaines, et elles en ont énormément sans même en connaître toutes les ramifications, mais à quoi bon ?
Aujourd’hui les chauves-souris, hier les puces des rats, demain les faucons pèlerins ou les vers de terre. C’est le propre même de la vie animale que de faire face à ce type de péril, devons-nous ad vitam eternam faire des tribunes pour prendre la défense de ces animaux ?
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Chaque espèce animale est précieuse, infiniment précieuse, non pas parce qu’elle nous sert en quoi que ce soit ou qu’elle sert le reste des écosystèmes, mais tout simplement parce qu’elle est le fruit unique et terriblement rare de millions d’années d’évolution.
Le chemin qu’a emprunté l’évolution pour amener toutes les espèces encore vivantes sur terre actuellement ne sera plus jamais emprunté et toute l’information sur « la vie » que chaque espèce transporte avec elle mérite largement qu’on la respecte et qu’on la prenne en considération.
Illustration bannière : Myotis blythii est une espèce de chauves-souris présente en Chine © All-stock-photos
Le coronavirus COVID-19 est un exemple parmi tant d’autres… Pour démontrer que la nature n’a pas besoin de l’humain pour être régulée.
D’autant plus que, « La consommation de chair et de produits animaux est extrêmement cruelle (provoquant les souffrances et la mort de milliards d’individus sensibles), néfaste pour notre planète (l’élevage est l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, de la déforestation et de la pollution des cours d’eau) et mauvaise pour notre santé (manger des produits animaux nous met plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains types de cancer). En plus de tout cela, elle peut provoquer des crises sanitaires gravissimes, comme celle que nous traversons tous actuellement.
Il est grand temps de se détourner de la viande et des autres produits issus de l’élevage, pour adopter à la place une alimentation saine et végane. Combien de raisons supplémentaires nous faut-il ? »
La viande d’animaux sauvages n’a pas de vertu médicinale autre que l’apport de protéines et acides aminés (trouvable aussi dans les haricots de soja et les crevettes..)
Tous est bon pour tuer les animaux, une preuve de plus.
Tout ceci est dramatique , le triste sort réservé aux animaux autres que l’humain est effroyable.
La nature se venge de toutes les atrocités et horreurs que l’on fait à notre planète !!!!! (horreurs sur tous ces pauvres animaux,les pesticides,les pollutions,les élevages à outrance,etc etc etc !!!!)
Attention tout de même… La Nature ne se venge pas, c’est de l’anthropomorphisme que de le croire car la Nature ne fonctionne en rien comme nous fonctionnons. Elle est bien au delà de cela et ne fait que continuer son bonhomme de chemin que nous soyons là ou pas.