Mouches, moustiques et tous les autres insectes volants… En ces temps de pandémie, constituent-ils autant de dangers potentiels à même de véhiculer et transmettre la maladie à n’importe qui, et n’importe où, malgré le confinement ?
Pas assez de charge virale transportée
Les rumeurs et les fausses nouvelles volent encore plus rapidement que les insectes, à l’heure actuelle. Notamment l’une d’entre elles, selon laquelle ces derniers pourraient propager le virus du Sras-cov2. Fake news ou réalité ?
Le ministère des Solidarités et de la Santé a dû veiller à clarifier lui-même la question : « non, le Covid-19 ne peut pas être transmis par les piqûres de moustiques, a-t-il expliqué via Twitter. C’est un virus respiratoire, la maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux) et par le contact de mains non lavées. »
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❌ Non, le #COVID19 ne peut pas être transmis par les piqûres de moustiques
✅ C’est un virus respiratoire, la maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux) et par le contact de mains non lavées.
? https://t.co/vdmBNesopm pic.twitter.com/PGQbZajNm4— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) March 8, 2020
En effet, le fait d’être infecté par le coronavirus dépend de la charge virale transportée. Or, quand il s’agit d’insectes volants, cette charge virale est tout simplement bien trop faible pour représenter un risque pour l’homme.
Qu’il s’agisse donc de mouches, de moustiques, ou tout autre, aucun risque du transport du virus pas ces insectes, même s’ils ne respectent pas définition aucun confinement.
Pas de transmission par les moustiques
Dans le même ordre d’idée, les piqûres de moustique ne peuvent pas non plus transmettre le coronavirus. Certes, cet insecte peut-être vecteur d’autres virus tels que la dengue ou le chikungunya, mais le virus du Covid-19 ne peut pas être absorbé par un moustique. En effet, comme ce virus ne peut pas se développer dans ses glandes salivaires, il ne peut par conséquent être transmis via une piqûre.
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Ainsi, comme l’expliquent les entomologistes français de l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen (EID), « en cas de piqûre de sang humain infecté, le moustique digèrera tranquillement ce virus, comme il le fait pour tous les pathogènes non adaptés présents dans le sang qu’il consomme habituellement ».
Il faudrait donc que le coronavirus résiste à la digestion des moustiques « pour pouvoir ensuite infecter ses cellules, atteindre ses glandes salivaires et s’y répliquer ». Ce qui, selon ces experts, prendrait… quelques milliers d’années !
Illustration bannière : Les moustiques n’étant pas des mammifères, le virus ne peut pas infecter leurs cellules respiratoires © Oteera
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