C’est une nouvelle pollution qui frappe les plages de Hong Kong depuis le 28 février : les masques contre le coronavirus jetés n’importe où.
Coronavirus : une pollution nouvelle sur les plages chinoises
Décidément, si les villes les plus polluées du monde ne sont pas toujours celles qu’on croit, la pollution peut également prendre bien des formes… Du côté de Hong Kong, des militants de la défense de l’environnement ont ainsi eu la mauvaise surprise de remarquer la présence sur les différentes plages de la ville de nombreux masques chirurgicaux.
Depuis fin février, si l’on en croit l’association OceansAsia(1), cette nouvelle pollution touche les plages chinoises, du fait de l’épidémie de coronavirus qui s’est depuis répandue à travers le monde. On se souvient d’ailleurs qu’aux premiers temps de l’épidémie, la Chine avait connu une véritable pénurie de masques.
Une absence de culture de recyclage
Seul hic : alors que la mobilisation de la communauté avait permis d’en faire parvenir des millions, bon nombre de masques ont fini sur les plages, notamment celles des îles Soko. Des îles inhabitées et à l’écosystème des plus fragiles, polluées par ces masques fabriqués en polypropylène, une sorte de plastique.
Il faut dire que dans la ville de Hong Kong, qui compte 7,4 millions d’habitants, l’habitude n’est pas au recyclage : environ 70 % des 6 millions de tonnes de déchets, produites chaque année par la ville, finissent en fait dans la nature. Et il en est de même en ce qui concerne ces masques.
Illustration bannière : Le coronavirus engendre de la pollution via les masques chirurgicaux – © GagliardiPhotography
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