Le Costa Rica, pays d’Amérique centrale regorge de paysages insolents de beauté. Bordé à l’est par la mer des Caraïbes et à l’ouest par l’Océan Pacifique, cet écrin de verdure est devenu une référence en matière d’écotourisme et de préservation de l’environnement. Mais à quoi le Costa Rica doit-il d’être un modèle en matière d’écotourisme ? Enquête.
Costa Rica : un écrin de nature à préserver
Depuis une quinzaine d’année, le Costa Rica est devenu une référence de l’écotourisme et de la préservation de l’environnement.
Avec près de 30 % de sa superficie protégée, sa vie sauvage préservée (5 % de la biodiversité est concentrée sur le territoire) et une nature tropicale exubérante, le Costa Rica se place comme n°1 au monde du tourisme durable.
Ce dernier se place d’ailleurs parmi les leaders mondiaux quant à l’utilisation d’énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, solaire, géothermique et biologique) et fait figure de pays avant-gardiste. 95 % de sa consommation nationale provient de ces énergies alternatives.
Le saviez-vous ? Pas d’armée !
Le 1er décembre 1948, le Costa Rica a supprimé son armée, et est un des très rares pays au monde à ne pas en posséder.
Son but est d’éviter les guerres, mais également, et surtout, d’investir davantage dans la protection de son patrimoine naturel.
Costa Rica : un écosystème privilégié
La géographie du Costa Rica est à l’origine d’une multiplicité d’écosystèmes. Ces derniers s’étendent de la mangrove à la forêt pluviale côtière, en passant par les prairies subalpines.
Aidé par l’isthme centre américain, qui a servi de pont entre les espèces vivantes d’Amérique du Nord et celles d’Amérique du Sud, le Costa Rica a ainsi profité d’un mélange des espèces selon des logiques complexes de filtres définis par les conditions locales climatiques et orographiques.
Ainsi, le Costa Rica bénéficie d’une biodiversité faunistique et floristique exceptionnelle. Selon le rapport GEO (MINAE, 2003) : « Le Costa Rica est un des 20 pays du monde qui compte une très grande diversité d’espèces exprimée en numéro total d’espèces par unité de ligne. En conséquence, il pourrait être le pays qui a la plus grande diversité d’espèces au monde, essentiellement grâce à sa position géographique entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ».
Le Costa Rica abrite une avifaune exceptionnelle : plus de 200 espèces d’oiseaux migrateurs venus d’Alaska ou d’Australie y hivernent et près de 850 espèces ont été recensées au sol.
On compte environ 237 espèces de mammifères et 361 espèces de reptiles et d’amphibiens.
La biodiversité végétale est, elle aussi, importante : 10 000 espèces de plantes vasculaires (plantes vertes à tissus conducteurs ont été inventoriées. Chaque année, de nouvelles espèces sont découvertes.
Costa Rica : un sens des responsabilités écologiques qui date
La préservation de l’environnement et l’intérêt accru du Costa Rica pour l’écologie ne datent pas d’hier.
Depuis le milieu du XIXème siècle, on trouve des discours politiques teintés d’écologie et une volonté de protéger l’environnement. Une conscience qui n’a cessé de progresser depuis.
En effet, en 1948, l’Organisation des Etudes Tropicales (OTS) et en 1963, le Centre Scientifique Tropical (CCT) sont fondés. En 1963, la première réserve biologique du pays est créée sous le nom de Cabo Blanco.
En 1969, la loi forestière est mise en place. Elle sera renforcée en 1989 et acte la mise en place de la création des Aires de Conservation et le réseau des parcs nationaux gérés par le Système National de Gestion des Aires de Conservations du Costa Rica (SINAC), les refuges de vie sylvestre et réserves biologiques.
Aujourd’hui, le pays compte 21 parcs nationaux et aires protégées. De quoi faire, le Costa Rica un pionner et LA destination de l’écotourisme.
Bravo, très bon article, je me permets de vous soumettre le premier voyage 100% durable au Costa Rica qui a été crée en 2019.
morphocostarica.com/autotour/voyage-durable-au-costa-rica/
Le Costa Rica a fait d’énorms progrès depuis les années 1970.
Le tourisme durable étant le fer de lance de cette évolution positive, la superficie protégée ayant augmentée, le Costa Rica reste un exemple pour l’écotourisme.