Cotoneaster – Un arbuste qui a de l’intérêt dans les haies

Vous vous êtes levé ce matin en vous disant qu’il était temps que vous plantiez une haie pleine de biodiversité avec des essences rustiques et adaptée ? Alors oui, le cotonéaster est le bon choix encore faut-il savoir comment l’utiliser, le planter et l’entretenir au mieux. Heureusement, consoGlobe est là !

Rédigé par Julien Hoffmann, le 19 Apr 2021, à 16 h 10 min
Cotoneaster – Un arbuste qui a de l’intérêt dans les haies
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Planter une ou des haies est devenu un excellent moyen pour tout un chacun d’apporter sa pierre à l’édifice de la sauvegarde de la biodiversité et bien plus encore en matière environnementale. Mais trouver un bon arbuste pour haie n’est pas toujours si évident que cela. En cela le cotonéaster (aux côtés de bien d’autres) saura répondre à vos attentes.

Pourquoi planter un cotoneaster ?

Un arbuste de haie se doit d’être facile à entretenir mais aussi d’être résistant pour limiter les interventions autant que le risque de le voir dépérir et déplumer votre haie.

Mais, et c’est le cas du cotonéaster, si en plus il peut apporter un petit coup de pouce à la biodiversité ordinaire – notamment en mettant à disposition des baies pour les oiseaux – alors là c’est carrément banco.

À noter que le petit plus qui finira certainement de vous convaincre, à n’en pas douter, réside dans le fait que le Cotoneaster franchetii absorbe aussi bien mieux la pollution de l’air que d’autres arbustes(1).

Résistant et peu exigent, cet arbuste de haie y a toute sa place pour la simple et bonne raison qu’il a toutes les caractéristiques pour y évoluer sereinement tout en poussant jusqu’à 4 m de hauteur. Alors n’hésitez plus à vous en procurer quelques-uns pour composer une haie chez vous !

cotoneaster

Voila un merle qui ne pourra que vous remercier d’avoir planté cet arbuste pour haie ! © Pascale Gueret

Lire aussi : Aidez les oiseaux en plantant une haie d’arbustes

Planter un cotonéaster

Un cotonéaster a besoin de luminosité et de soleil direct mais il peut aussi se contenter d’exposition à mi-ombre. Dans ce dernier cas il poussera simplement plus lentement.
Choisissez-lui une terre de préférence légère et bien drainée, quitte à mélanger la terre de plantation avec un bon terreau bien léger pour maximiser ses chances d’implantation.

Creusez un trou deux fois plus grand que la motte et disposez du compost bien mûr au fond avant de l’y placer. Une fois la chose faite, remblayez avec la terre et tassez fermement au pied en faisant attention tout de même à ne pas lui casser les racines.

Élaborez une petite cuvette qui aura vocation à durer dans le temps et arrosez-le abondamment avant de pailler. Vous pouvez utilisez de la paille, mais dans le cas d’une haie un géotextile de bonne qualité durera bien plus longtemps (environ 3 ans) et sera donc bien plus efficace.

Vous pouvez arroser votre cotonéaster la première année mais n’en faites pas trop car cela pourrait être contre-productif. En effet, si votre arbuste a accès à l’eau sans jamais faire d’effort, il pourrait développer ce que l’on appelle une fainéantise racinaire et donc être bien moins capable, par la suite, de résister à la sécheresse.

Entretenir un cotonéaster

C’est dans l’entretien du cotonéaster que réside tout son intérêt : il n’y en a quasiment pas une fois que la plantation est effectuée et qu’il a bien pris place dans sa haie.

La seule intervention que vous aurez ainsi à réaliser est celle de la taille des haies qui va permettre à votre arbuste de pousser plus rapidement et plus harmonieusement.

Taillez-le en février ou mars de manière à lui enlever toutes les branches mortes ou celles qui se croisent n’importe comment et rabattez-le de 5 à 10cm dans l’objectif de conserver sa forme. Vous pourrez également, tous les 3 ans environs, le rabattre plus sévèrement d’un tiers pour lui redonner un coup de boost.

Le Cotoneaster franchetii a une belle capacité à absorber la pollution de l’air © Kristine Rad

Bouturage du cotonéaster

Vous pouvez tout simplement prendre un rejet au pied en faisant en sorte d’emmener avec lui un maximum de système racinaire et le replanter directement, au printemps, là où vous souhaitez en avoir un nouveau.

Vous pouvez également, toujours au printemps, couper des tiges (prenez-en plusieurs pour maximiser vos chances de succès) vieilles de deux ans, et les planter directement dans un bon terreau horticole.
Recouvrez le tout de manière à créer un effet serre, disposez au soleil en arrosant régulièrement et le tour est joué !

Illustration bannière : Cotonéastre et ses baies © Gabriela Beres
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