Le trou dans la couche d’ozone est un problème qui touche toute la planète. Depuis les années 1980, des efforts ont été suivis pour réduire ce trou et semblent aujourd’hui montrer de bons résultats.
Le trou de la couche d’ozone sera-t-il bientôt un vieux souvenir ?
Le rapport quadriennal du comité scientifique du Protocole de Montréal a publié ses résultats, le 5 novembre 2018, et les chiffres sont encourageants. Les conclusions des scientifiques montrent en effet que le trou de la couche d’ozone (couche située entre 13 et 18 kilomètres d’altitude dans la stratosphère) se reconstitue progressivement depuis les années 2000.
En moyenne, le trou de couche d’ozone, visible notamment au niveau de l’Antarctique, diminue de 1 à 3 % par décennie. Une avancée lente, certes, mais qui permet d’envisager le retour aux niveaux des années 1980 en 2060 pour la zone Antarctique, en 2030 pour l’hémisphère Nord et les latitudes moyennes, et en 2050 pour le Pôle Sud.
L’interdiction de certains gaz réduit le trou de la couche d’ozone
Le plus encourageant réside sans doute dans les effets plutôt rapides des mesures interdisant l’utilisation de certains gaz réfrigérants qui appauvrissent la couche d’ozone. Le protocole de Montréal interdit depuis 1987 l’utilisation de produits chimiques comme les chlorofluorocarbones (CFC) présents notamment dans les réfrigérateurs et les bombes aérosols.
Attention toutefois de ne pas se réjouir trop tôt : le rapport précise qu‘un taux trop important d’émissions de CFC-11 a été mesuré en Asie orientale depuis 2012. On ne connaît pas encore précisément le ou les pays sources, mais si ces émissions se poursuivaient, les prévisions des scientifiques pourraient être quelque peu retardées.
<h6 style= »text-align : left »><span style= »font-size : 8pt;color : #999999″>Illustration bannière : La couche d’ozone vue de l’espace – © Yurchanka Siarhei </span></h6>
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