Rien ne vaut le sport en plein air, et avec le retour des beaux jours, ça fait un bien fou ! À trop se donner sans compter dans sa passion, il arrive cependant que le corps rappelle les jours suivants qu’il convient toujours des excès se garder… Voici quelques remèdes naturels pour soulager les courbatures.
Courbatures, douleurs musculaires après le sport : comment les éviter
Avant d’en arriver aux courbatures, il n’est bien sûr pas interdit de miser sur la prévention, et outre les indispensables échauffements et étirements avant et après votre pratique sportive, voici une petite préparation que vous saurez sans doute apprécier.
Dans 100 ml d’huile de tournesol, ajoutez 6 à 8 gouttes d’huile essentielle de pamplemousse, et autant d’huile essentielle de romarin.
Massez-vous toutes les zones fortement mises à contribution avec cette préparation : elle redonnera du peps à vos muscles fatigués, tout en prévenant les courbatures !
Attention : cette préparation n’est ni pour les jeunes enfants, ni pour les femmes enceintes.
Un cataplasme aux pâquerettes contre les courbatures
Partons maintenant faire notre marché dans la nature… Courbatures, mais aussi entorses ou contusions, lumbagos ou douleurs rhumatismes, la jolie pâquerette offre discrètement mais efficacement son aide.
Versez une grosse tasse d’eau sur deux poignées de fleurs et feuilles de pâquerette, si possible fraîches, faites bouillir et laissez cuire une dizaine de minutes. Recueillez les parties de la plante, égouttez-les, et appliquez-les encore chaudes sur l’endroit à soulager. Répétez 2 à 3 fois par jour, jusqu’à amélioration.
Lire aussi : Un bouquet de pâquerettes pour les plus coquettes !
Sureau : bain, compresse ou boisson ?
Quant au sureau noir, vous l’aimez peut-être déjà en sirop ou en pétillant. Découvrez maintenant tout ce qu’il peut faire pour soulager vos courbatures ! Si vous souffrez de courbatures ou de crampes, préparez un bon bain chaud, additionné de feuilles de sureau. Profitez-en une vingtaine de minutes, et terminez par une rapide douche froide des jambes.
Vous préférez n’agir que localement, ou éviter de prendre tout un bain ? Préparez alors une tisane aux fleurs, aux feuilles ou à l’écorce de sureau, ou mélangez-les entre elles. Trempez-y des compresses, essorez-les très légèrement et appliquez-les sur les articulations douloureuses.
GEMMOTHÉRAPIE MACÉRAT DE SUREAU BIO
Flacon pipette compte-goutte très pratique de 30 ml de macérat de Sureau bio.
A découvrir sur slow-cosmetique.com
Cette même boisson, à l’action anti-inflammatoire, stimule également l’élimination des déchets métaboliques : 3 tasses par jour vous aideront à soulager les rhumatismes et les crises de goutte.
Lire aussi : Le sureau noir, un arbrisseau aux multiples facettes !
Camomille : une huile anti-douleur
Côté bien-être, profitez de l’été et des bienfaits de la camomille pour préparer cette huile, en prévision des journées de sport ou de randonnée même au-delà des beaux jours…
Remplissez un flacon de fleurs fraîches de camomille, et recouvrez d’huile d’olive. Laissez reposer 10 jours au soleil, ou 3 semaines dans un endroit chaud. Filtrez. Massez ensuite les membres fatigués ou douloureux, le soir avant de vous coucher.
MACÉRAT DE CAMOMILLE MATRICAIRE BIO
Macérât de camomille matricaire est artisanal. C’est le résultat de la macération de fleurs fraîches de camomille matricaire bio dans de l’huile d’olive bio. Pratique, elle se présente dans un flacon pompe de 30ml.
A découvrir sur slow-cosmetique.com
Le millepertuis contre les courbatures et autres petits maux
Aux alentours du 21 juin, préparez-vous à faire une cueillette dont vous ne pourrez ensuite que vous féliciter toute l’année ! Appelé aussi « Herbe de la Saint-Jean », puisqu’il fleurit à l’époque du solstice d’été, ou encore « herbe à mille trous », à cause des multiples petites taches claires que l’on voit en observant l’une de ses feuilles à contre-jour, le millepertuis avait autrefois la réputation d’être une plante magique, capable d’éloigner les mauvais esprits…
Ce qui est sûr, c’est qu’il nous permet, entre autres qualités, de réaliser une huile d’un magnifique rouge et aux immenses qualités. Contrairement aux huiles obtenues par extraction de la plante, le millepertuis, lui, est d’abord mis à macérer dans une autre huile végétale afin de pouvoir transmettre ses propriétés : c’est le macérât de millepertuis. Comment le réaliser ?
Versez plus ou moins 500 g de boutons sur le point de s’ouvrir et de fleurs fraîchement écloses de millepertuis dans un gros bocal. Recouvrez d’un litre d’une belle huile d’olive (toujours de première qualité, évidemment) et d’un demi-litre de vin blanc. Laissez macérer pendant 4 jours. Mettez ensuite à chauffer au bain-marie, jusqu’à évaporation complète du vin. Filtrez, et versez cette belle huile rouge dans de petits flacons.
Une variante consiste à procéder de même, mais sans le vin blanc : versez alors une, deux, trois poignées, à votre convenance… de boutons et de fleurs dans un gros bocal, et recouvrez d’huile d’olive ou de tournesol. Laissez macérer au soleil de 3 à 6 semaines avant de filtrer.
Appréciée pour calmer courbatures, douleurs musculaires ou dorsales, l’huile de millepertuis est aussi utilisée en compresses pour soulager coups de soleil, brûlures et autres inflammations cutanées.
Attention tout de même : n’appliquez surtout pas d’huile de millepertuis avant de vous exposer au soleil, ou gare à l’apparition de vilaines taches, cette huile est photo-sensibilisante !
Macérat huileux de millepertuis
Le macérat de millepertuis est conseillé aux peaux en souffrance, sujettes aux démangeaisons et rougeurs.
À découvrir sur Slow-Cosmetique.com