Inspiré des méthodes de méditation bouddhistes existant depuis des millénaires, le mouvement de pleine conscience développé dans les années 1970 par Jon Kabat-Zinn (médecin américain), est aujourd’hui appliqué à la course à pied. Courir zen, focaliser son esprit sur son activité physique, est donc une façon de pratiquer le running en changeant votre rapport avec votre corps, votre esprit et le monde extérieur. Mais comment se pratique la course en pleine conscience ?
Course en pleine conscience : pour plus de plaisir et une meilleure performance !
Dans un monde où tout va vite, où l’on se sent stimulé, sollicité, stressé… il est parfois essentiel – même face à une action, un défi à relever – de se reconnecter avec soi-même, de s’arrêter pour « être » !
Pleine conscience ou « mindfulness » : qu’est-ce que c’est ?
Faisant actuellement l’objet d’un véritable engouement tant auprès du grand public que des professionnels de la santé, la pleine conscience est une forme de méditation – inspirée du bouddhisme et importée aux États-Unis dans les années 1950 – permettant à l’esprit de se concentrer sur l’instant présent, plus longtemps et plus profondément.
Ainsi, en se libérant du flot de pensées, celui qui la pratique ressent un calme mental pour un meilleur contrôle de ses émotions.
Si l’image de la méditation renvoie essentiellement à la « zénitude« , au yogi en position de lotus ou même au bouddha, elle est loin d’être une pratique statique. En effet, l’on peut méditer en mouvement, tout en focalisant son attention sur soi, un sujet ou sur un but à atteindre.
La course en pleine conscience permet de vivre un moment en toute confiance, où, l’on prend connaissance de soi dans les moindres détails. Loin d’être un simple « outil de performance », « un moyen d’optimiser notre gestuelle pour avancer« , le corps est au centre de nos émotions, nos ressentis, bref, de notre esprit.
Ainsi, courir en méditant permet :
- de se détacher d’un objectif à atteindre (chrono ou place sur un podium),
- de considérer et surtout d’évaluer nos limites afin d’éviter blessures et surentraînement.
Cet état de méditation qui peut durer pendant des kilomètres, permet d’être centré sur soi, d’être régulier, d’harmoniser le corps et l’esprit sans être influencé par des facteurs extérieurs.
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Je le faisais naturellement sans savoir qu’un jour on allait lui donner un titre et des articles…comme quoi!