Le dimanche 2 avril, seuls 103.000 électeurs se sont déplacés pour voter, ce qui fait un coût de 3,80 euros par bulletin glissé.
Très peu de bureaux de vote ouverts… mais une facture toute de même conséquente
L’organisation d’une votation sur le sort des trottinettes en libre-service à Paris était-elle justifiée ? Une semaine après que les Parisiens ont massivement dit « non » au maintien de ce mode de déplacement dans la capitale (89 % des bulletins glissés soutenaient l’interdiction de ces engins), c’est le coût de l’organisation de cette votation qui interroge. La tenue de cette sorte de référendum local a coûté plus de 390.000 euros à la mairie, révèle Le Parisien.
Cette facture conséquente interroge d’autant plus que cette votation a réuni très peu d’électeurs : certains n’étaient pas au courant qu’il y avait une votation, d’autres ont trouvé que le bureau de vote le plus proche était finalement trop éloigné ou qu’il y avait une trop forte affluence (ce qui est logique, car seuls 21 étaient ouverts dans toute la ville), d’autres encore n’ont pas pu se déplacer, le vote par procuration ou par Internet n’étant pas proposé dans le cadre de cette votation.
Votation sur les trottinettes à Paris : un coût de 3,80 euros par bulletin glissé
Au final, seuls 103.084 Parisiens ont voté, sur les 1,3 million d’inscrits sur les listes électorales, ce qui fait un taux de participation de seulement 7,46 %. Si l’on divise le coût de l’opération par le nombre de votants, on arrive au chiffre de 3,80 euros par bulletin glissé. « Trop cher », diront les détracteurs de ce de référendum local.
Merci au plus de 100 000 Parisiens qui se sont exprimés, c’est une belle victoire de la démocratie locale. Une fois de plus, Paris a su innover !
Les Parisiens se sont massivement prononcés contre les trottinettes en libre-service, nous y mettrons fin d’ici le 1er septembre. pic.twitter.com/2YTy1YGDdj
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) April 2, 2023
Peut-on dire que les agents qui tenaient les bureaux de vote ont été surpayés ? Un agent avait confié au Parisien avoir été payé 330 euros pour cette journée, un autre 230 euros. Une coquette somme, peut-on dire. Mais si l’on garde à l’esprit que les bureaux de vote étaient ouverts de 9 à 19 heures, qu’il faut une bonne heure de préparation avant l’ouverture et deux heures environ pour le dépouillement et la fermeture, cela fait une journée de 13 heures. Et donc une rémunération horaire de 25,3 ou 17,7 euros. Est-ce trop ? Chacun se fera son avis…
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Vote TRUQUE d’avance… Ceux qui ont décidé ce vote savaient que les seuls qui se déplaceraient sont ceux qui ne s’en servent jamais et qui ont le temps de se déplacer… Ce sont les personnes âgées!! Il suffit de regarder les files d’attente dans les reportages… que des vieux