Si globalement la population française augmente, tous les territoires ne sont pas logés à la même enseigne selon les derniers chiffres de l’Insee.
Population : les couronnes des grands pôles urbains s’en sortent bien
Les petites communes isolées voient désormais leur population décliner, alors qu’au début de la décennie elle augmentait. Les territoires où la croissance de la population est la plus prononcée sont les métropoles régionales de la façade atlantique, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes. Treize départements affichent une croissance annuelle moyenne supérieure ou égale à 1 % : la Guyane, la Haute-Savoie, la Gironde, la Haute-Garonne, l’Hérault, la Loire-Atlantique, l’Ain, l’Ille-et-Vilaine, le Rhône, l’Essonne et le Tarn-et-Garonne(1).
Parmi les 20 pôles urbains de plus de 300 000 habitants, 12 voient leur croissance démographique accélérer, notamment Nantes, Bordeaux, Montpellier et Rennes. Seuls les pôles urbains de Paris, Nice, Béthune, Valenciennes et Douai-Lens voient leur population décliner. Comme les trois dernières décennies, la population croît le plus fortement (+0,8 % par an) dans les couronnes des grands pôles urbains, même si cette croissance a ralenti après une accélération entre 2006 et 2011 (+1,2 %).
Même Paris perd des habitants
À l’opposé, la population baisse d’au moins 0,1 % par an dans 24 départements, contre 10 entre 2006 et 2011. Les départements du nord-est et du centre perdent des habitants, les naissances n’arrivant pas à compenser l’exode de la population. Fait surprenant, parmi les départements qui perdent des habitants on retrouve Paris. La capitale française perd en moyenne chaque année 0,5 % de sa population, soit 11 900 habitants par an, alors même qu’elle en gagnait 0,6 % par an (+13 700) entre 2006 et 2011.
Si la proximité d’une grande métropole favorise la croissance de population départementale, son absence accentue le recul démographique. En effet, sur la période 2011-2016, la population des communes isolées sans aucun pôle d’attractivité à proximité diminue en moyenne de 0,2 % par an, alors qu’elle progressait de 0,3 % entre 2006 et 2011.
Illustration bannière :Bordeaux voit la croissance de sa population s’accélérer © dmevans
A lire absolument
Voilà bien une des grandes inquiétudes de notre siècle et pourtant les médias se glorifie encore de cette avancée qui, à mes yeux, est un réel danger. Croitre semble être un verbe à connotation positive dans cette société alors qu’au final ….. ça nous amène droit à notre perte.
Bien dit Manu (Oh punaise, un prénom pas facile en ce moment…)
Hé oui, cette croissance exponentielle (doublement de la population tous les 60 ans) nous mène à notre perte !
Mais ceux qui profitent plein pot du présent se foutent royalement de ce qui va arriver…
Comme disait mon grand-père quand il ouvrait (religieusement) une bonne bouteille « Après nous les mouches ! »