Après le Canada, c’est au tour de l’Espagne de ressentir actuellement les effets dévastateurs d’un véritable « dôme de chaleur », avec des températures à 30°C la nuit et près de 50°C dans la journée.
Moules, palourdes, étoiles de mer, escargots… Plus d’un milliard d’animaux morts de chaleur
Mais les êtres humains ne sont pas, loin s’en faut, les seuls à souffrir de ces températures extrêmes. Ainsi, au Canada, en Colombie Britannique, Christopher Harley, professeur au sein du département de zoologie de l’université, a trouvé un multitude de crustacés morts littéralement cuits dans leurs coquilles sur les rochers de Kitsilano Beach(1).
Alors qu’il voulait étudier les effets du changement climatique et de cette vague de chaleur sur les crustacés, les moules et les palourdes, le chercheur a immédiatement ressenti l’odeur de cette masse de crustacés n’ayant pas supporté des températures aussi élevées. Sur les pages de l’ouest canadien planait cette odeur de mort caractéristique.
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Un record absolu de température à 49,6 °C
En effet, si, par exemple, les moules sont habituées à être exposées au soleil et à l’air à marée basse, elles ne survivent guère longtemps si la température dépasse les 38°C, ce qui aura été largement le cas durant cette vague de canicule sans précédent selon les climatologues.
Ces morts massives du fait de la chaleur sont un signal d’alarme à ne pas prendre à la légère quant à la santé de nos océans.
Durant les températures insoutenables de ce « dôme de chaleur », la station météorologique de Lytton, à 250 kilomètres au nord-est de Vancouver, a enregistré le 29 juin dernier une température de 49,6 °C. Un record absolu au nord du 45e parallèle.
Avec ces températures extrêmes, on aurait recensé pas moins de 719 morts subites dans la région de Vancouver, bien plus élevée que la moyenne habituelle en cette saison.
Illustration bannière : Des moules mortes – © Jacky D
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