Si pour certains cuisiner est une tâche inintéressante, où même le choix du menu, de la recette ou des ingrédients peut s’apparenter à une véritable corvée ; d’autres, pour qui cette activité ne se résume pas à une simple « obligation » familiale, ni pour autant à une passion, ne ratent pourtant jamais une occasion de mettre la main à la pâte. Et pour cause, s’activer aux fourneaux, surtout s’il s’agit de cuisiner pour les autres, nourrit bien évidemment le corps, mais aussi l’âme.
Si vous aimez ça, voici pourquoi cuisiner pour les autres
En cuisine, attention, mémoire, et agilité sont sollicitées : il faut réfléchir étape par étape, aller dans le détail de chaque acte ou geste, se déplacer du plan de travail aux appareils de cuisson, garder un oeil sur le temps… Au coeur de ces efforts, lorsqu’on cuisine pour quelqu’un d’autre que soi, se trouvent la ou les personnes pour lesquelles on s’active.
Ainsi dans ce cas là cuisiner sert à exprimer son amour et prouve la capacité à prendre soin de quelqu’un.
L’altruisme est source de bien-être : cuisinez pour vos proches
S’investir pour autrui tout en faisant ce qu’on prend plaisir à faire, en l’occurrence cuisiner pour des convives ou sa famille, est très gratifiant. Prendre en charge un repas ou un plat, et permettre à chacun de couvrir ses besoins vitaux renvoie également un fort sentiment d’accomplissement. De quoi rebooster la confiance et le moral, et éloigner le stress.
Quand psychologie et bien-être riment avec cuisiner pour autrui !
Faire la cuisine requiert beaucoup d’attention, et aide à réduire le stress et à soulager les pensées tristes. Concocter un plat que préparaient nos parents ou grands-parents peut aussi faire remonter des souvenirs de moments précieux partagés avec eux.
S’exprimer en cuisinant pour les autres
À travers le choix des recettes, le soin mis à sélectionner les ingrédients, les attentions particulières afin de répondre au mieux aux différentes exigences alimentaires, la touche finale apportée aux assiettes, cuisiner revêt également une dimension émotionnelle et artistique. Peu à peu, on prend confiance en ses aptitudes et l’estime de soi grimpe en flèche. Une thérapie en soi !
Parfois, quand il il n’y a pas (ou qu’on ne trouve pas) de mots assez forts, les aliments à eux seuls peuvent exprimer ce qu’on essayez de dire : sans remplacer la communication classique mais en la soutenant, la nourriture a donc aussi un effet positif.
Mettre sa créativité en action pour nourrir les autres, c’est un moyen de communiquer ses sentiments à autrui. D’après Susan Whitbourne, professeur de sciences psychologiques et cérébrales à l’Université du Massachusetts qui s’est confié a Huffpost : « La cuisine peut être utile pour les personnes qui ont du mal à exprimer leurs sentiments avec les mots pour montrer leur gratitude, leur l’appréciation ou leur sympathie grâce à la cuisine« .
Cuisiner pour autrui : une autre façon de créer des liens !
Cuisiner pour les autres, c’est leur apporter une réponse à un besoin alimentaire comme on l’a vu, mais permet aussi de créer du lien social notamment au moment de partager son repas ou son plat. Pour Bob Chapell, professeur en sciences sociales à l’Université de Tel Aviv, « cela peut constituer un moyen d’acceptation sociale et créer un sentiment d’appartenance à une communauté« , qui favorise le sentiment de bien-être et la proximité dans les relations.
Se sentir connecté à d’autres membres de sa communauté peut avoir des impacts sur soi, rendrait heureux et permettrait de vivre plus longtemps. Micheal Pollan, journaliste américain, a déclaré à juste titre : « la cuisine nous a donné le repas et le repas nous a donné la civilisation » !
Faire la cuisine, pour soi comme pour les autres, cumule donc de nombreux avantages psychologiques : satiété, auto-assistance, altruisme, soin thérapeutique, c’est conscient, et ça frappe pour répondre aux besoins fondamentaux Pour vous-même et pour les autres. Il y a beaucoup de morceaux qui viennent préparer un repas pour les autres « , explique Shield.