Le lien entre votre choix de protections menstruelles et votre santé n’est pas forcément une évidence. Après tout, ces produits ne sont ni alimentaires ni cosmétiques. Pourtant, les experts sont formels : certaines protections périodiques s’avèrent particulièrement nocives ! Comment impactent-elles la santé des femmes ? Quelle culotte menstruelle choisir pour préserver votre santé ? On fait le point !
Protections périodiques industrielles : une composition douteuse
Les serviettes et tampons conventionnels sont les protections hygiéniques par défaut pour l’immense majorité des femmes, qui en utiliseraient plus de 10 000 au cours de leur vie. Et pourtant, elles sont de plus en plus décriées. Le manque de transparence quant à leur composition a poussé les laboratoires indépendants à mener l’enquête… et les résultats sont inquiétants.
Selon une étude réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les protections périodiques industrielles contiennent de nombreux composants nocifs classés comme potentiellement cancérogènes, reprotoxiques, ou mutagènes. Phtalates, glyphosate, alcools, additifs de parfum, cristaux de polyacrylate de sodium, HAP, aluminium, agents chlorés… les produits toxiques et perturbateurs endocriniens y figurent en quantité impressionnante.
Protections conventionnelles : les risques pour la santé
Au-delà de leur simple présence (qui peut être sans danger sous certains taux), le problème vient principalement des seuils sanitaires officiels pour ces composants, qui ne tiennent pas compte de la manière dont les protections menstruelles sont employées. En l’occurrence, une exposition directe et régulière des muqueuses génitales multiplie les risques, car les produits pénètrent beaucoup plus aisément dans les tissus où ils s’accumulent au fil des années.
La dioxine, par exemple, est considérée par Greenpeace comme l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiées. Sa présence dans les tampons et serviettes expose les utilisatrices à des risques d’infertilité et de dysfonctionnements ovariens, des problèmes hormonaux, à l’endométriose, et même à des cancers.
Enfin, ne négligeons pas le risque de syndrome du choc toxique (SCT) associé à l’utilisation de tampons. Ces derniers auraient d’ailleurs tendance à exacerber les douleurs pendant les règles.
Face à tant de risques et dans un contexte où les marques refusent à la fois de jouer la transparence et de proposer des produits menstruels exempts de composants nocifs, les femmes sont nombreuses à se tourner vers des solutions novatrices, comme la culotte menstruelle.
La culotte menstruelle : une alternative saine…
La culotte menstruelle, ou culotte de règles, constitue une alternative saine, confortable, efficace, économique et écologique aux protections périodiques jetables. Conçu pour absorber le flux pendant 12 heures d’affilée, ce sous-vêtement présente plusieurs couches de tissu hydrophile qui vous permettent de rester au sec de jour comme de nuit.
Contrairement aux protections jetables, les culottes menstruelles sont lavables en machine et peuvent être réutilisées pendant des années : vous n’aurez plus jamais besoin d’aller acheter des tampons ou serviettes en catastrophe !
Mais surtout, les culottes de règles évitent de vous exposer au cocktail de produits chimiques contenus dans les produits périodiques conventionnels. La seule condition reste de choisir une marque qui assure une véritable transparence dans les matériaux qu’elle utilise. C’est notamment le cas des culottes menstruelles Elia Lingerie, 100 % made in France et conçues dans un souci de préserver la santé des femmes. Cependant, toutes ne sont pas aussi irréprochables…
… lorsqu’elle est bien choisie !
Malheureusement, le manque de transparence observé chez les marques de protections périodiques industrielles se retrouve chez une proportion toujours croissante de culottes de règles. Le problème reste le même : le manque de législations conduit à des dérives rendues encore plus palpables par la course à la concurrence, elle-même précipitée par l’entrée de grands groupes sur le marché. Résultat : il est de plus en plus difficile d’identifier les produits de qualité, dont l’innocuité est absolument certaine.
Dans le cas des culottes menstruelles, les tissus eux-mêmes peuvent contenir des composants nocifs, en particulier des nanoparticules d’argent. Méfiez-vous des culottes de règles fabriquées à l’étranger (ce qui est le cas de l’écrasante majorité d’entre elles aujourd’hui), car les normes appliquées ne sont pas les mêmes qu’en France.
Les marques de sous-vêtements menstruels « clean » n’ont pas besoin d’altérer leurs tissus pour maintenir une efficacité optimale de leurs produits. Elles comptent plutôt sur des tissus tricotés localement à partir de fibres de coton bio (OEKO TEX standard 100), ainsi que des designs parfaitement étudiés. Ces marques qui ont tout bon ne laissent aucun doute s’installer quant à la transparence de leurs matériaux ou la traçabilité de leurs produits.
Les culottes menstruelles qui absorbent le flux de manière sûre et saine existent bel et bien ! Elles représentent une alternative de choix aux serviettes et tampons dont la composition plus que douteuse inquiète. Vérifiez le lieu de production, misez sur des matières irréprochables testées en labos indépendants et sous contrôle gynécologique et de toxicité, et des marques pour lesquelles votre santé passe avant tout. Rassurez-vous : celles qui n’ont rien à cacher le clament haut et fort pour vous aider à les identifier.
