POMA, leader mondial du transport par câble et inventeur des premiers téléski nous ont présenté au mois de juin 2013 une toute nouvelle invention : le cyclocable. Sur le même principe que le téléski, ce « télé-vélo » est une sorte de funiculaire pour vélo, un câble urbain utilisé pour faciliter les pentes aux cyclistes. Une roue en avant pour le développement durable et l’écomobilité !
Le cyclocable : la première remontée mécanique en milieu urbain pour les cyclistes
Les Norvégiens de Trondheim utilisent le « cyclocable » depuis plusieurs années déjà, l‘inventeur du cyclocable étant natif du village.
Ils ont eu, cependant, la surprise de tester le nouveau cyclocable de l’entreprise POMA, ce 1er juin 2013. Ils peuvent l’utiliser gratuitement et tous les jours.
L’entreprise POMA et sa filiale SKIRAIL ont racheté le brevet de ce télé-vélo depuis quelques années.
Ils travaillent à son amélioration depuis un certain temps et ont finalement fini de le tester. Cette remontée électrique pour cyclistes est la solution qu’ils proposent afin de simplifier la vie adepte de vélo et peut-être motiver ceux que la pente bloquait. Ces deux entreprises veulent exporter cette idée novatrice à d’autres villes dans le monde.
Cyclocable, un fonctionnement accessible à tous
Le cyclocable est basé sur un principe tout simple : un sabot pousseur ( » pédale » ) et un câble.
Le cycliste fatigué de la montée peut aisément prendre appui avec son pied sur le sabot qui se trouve au départ de la pente.
Il est ensuite tracté, avec son vélo, grâce au câble par un mécanisme électrique.
Arrivée en haut, le sabot se rétracte automatiquement sous la chaussée et rejoint le départ par un caisson souterrain
Un impact visuel faible
Long de 120 m, le cyclocable permet de remonter une pente de 18.33 % ( dénivelé de 22 m). Sa majeure partie est ,cependant, sous terre et les sabots ne sont jamais vide à la vue de tous.
Ca fait 20 ans exactement (1993) que la société Trampe l’a installé à Trondheim : elle a longtemps été présente dans tous les congrès vélo, sans jamais réussir à convaincre une seule ville d’en installer un autre. La seule chose qu’elle a réussi à vendre, c’est … le brevet, à la société Poma, qui depuis dit l’avoir amélioré, et qui utilise toutes les technique du marketing, pour le moment toujours sans résultat, pour en installer un.
Je l’ai essayé en 2009 au congrès Velo-city à Bruxelles, où une installation expérimentale était présente : le moins que l’on puisse dire que ça n’a pas convaincu les personnes présentes, pourtant cyclistes d’expérience. Le procédé est malcommode, mais surtout le rapport coût/utilité est absolument consternant : à mon avis, la seule hypothèse d’installation de ce procédé serait une collectivité locale prête à investir pour un coup de comm’.
A tester d’urgence sur les pentes du plateau de Vélizy (78) 150 mètres de dénivelé avec la Seine, de quoi rebuter tout employé d’aller au boulot à vélo.
Ce n’est sûrement pas le 1er juin 2013 que les habitants de Trondheim ont eu la surprise de découvrir ce remonte pente: mon frère l’a utilisé lorsqu’il a passé un an à étudier la bas en 2010… Quelles sont vos sources?
Alors c’est peut être une nouvelle version mais j’en doute, et en tout cas ça ne serait pas une surprise.
Par contre depuis que j’ai appris l’existence de cet engin je ne comprend pas pourquoi on ne le voit pas dans des villes comme Lyon qui possède beaucoup de pentes à équiper!
Les Norvégiens utilisent le « cyclocable » depuis longtemps certes. Ils utilisent, en fait, l’invention originelle mais le cyclocable de POMA a été modifié par rapport à l’invention de départ. En juin dernier POMA a installé et fait tester le nouveau cyclocable à Trondheim.