Cyclocable : sécurité , respect, économie
Construit selon 3 principes, le cyclocable a été pensé afin de parfaitement s’intégrer dans la vie urbaine pour permettre de faire du vélo sans danger, ni pour vous ni pour l’environnement et votre portefeuille.
Sécurité exemplaire grâce au sabot rétractable
Pour prévenir tout accident, les pédales du câble se rétractent automatiquement lorsque le cycliste retire son pied. Cette technique, brevetée par SKIRAIL, sera installée sur la même voie que les piétons et les voitures.
Le Cyclocable est conforme aux exigences européennes.
Il n’y a donc pas de changements drastiques à effectuer sur les voies (piétonnières ou automobile) afin d’installer le Cyclocable.
< Mécanisme souterrain, le respect de l’environnement un critère important
L’appareil fonctionne électriquement et fait très peu de bruit.
Il est entièrement installé en souterrain, à très faible profondeur.
Automatique et d’installation simple, un moyen économe de remonter la pente
Entièrement automatique, le cyclocable fonctionne en libre service ; il n’a besoin de personne pour vous emmener plus haut. Les travaux de réalisation et d’intégration sont très simples ; il faut donc peu de temps pour l’installer sur la pente adéquate.
Voyez plutôt en image :
POMA : Inventeur des premiers téléskis, POMA est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux du transport par câble.
Depuis plusieurs décennies, POMA invente et construit des moyens de transport qui privilégient une mobilité douce et durable dans les domaines de la neige, du tourisme, des sciences, de l’industrie et des transports urbains.
Les technologies POMA permettent de créer un mode de transport sûr et éco-responsable qui s’inscrit dans l’esprit du développement durable. Chaque jour à New York, Rio de Janeiro, Medellin, Tianmenshan, Hong Kong, Courchevel, les installations POMA transportent plus de 6,5 millions de personnes qui vont travailler, skient, visitent un site touristique ou prennent un avion. Avec 876 collaborateurs répartis à travers le monde, le Groupe POMA a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros.
Alors plus besoin de dopage pour monter les côtes !
Reste à voir si d’autres villes pourront adopter ce système et faciliter la vie aux cyclistes.
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Tout savoir sur l‘éco-mobilité
Ca fait 20 ans exactement (1993) que la société Trampe l’a installé à Trondheim : elle a longtemps été présente dans tous les congrès vélo, sans jamais réussir à convaincre une seule ville d’en installer un autre. La seule chose qu’elle a réussi à vendre, c’est … le brevet, à la société Poma, qui depuis dit l’avoir amélioré, et qui utilise toutes les technique du marketing, pour le moment toujours sans résultat, pour en installer un.
Je l’ai essayé en 2009 au congrès Velo-city à Bruxelles, où une installation expérimentale était présente : le moins que l’on puisse dire que ça n’a pas convaincu les personnes présentes, pourtant cyclistes d’expérience. Le procédé est malcommode, mais surtout le rapport coût/utilité est absolument consternant : à mon avis, la seule hypothèse d’installation de ce procédé serait une collectivité locale prête à investir pour un coup de comm’.
A tester d’urgence sur les pentes du plateau de Vélizy (78) 150 mètres de dénivelé avec la Seine, de quoi rebuter tout employé d’aller au boulot à vélo.
Ce n’est sûrement pas le 1er juin 2013 que les habitants de Trondheim ont eu la surprise de découvrir ce remonte pente: mon frère l’a utilisé lorsqu’il a passé un an à étudier la bas en 2010… Quelles sont vos sources?
Alors c’est peut être une nouvelle version mais j’en doute, et en tout cas ça ne serait pas une surprise.
Par contre depuis que j’ai appris l’existence de cet engin je ne comprend pas pourquoi on ne le voit pas dans des villes comme Lyon qui possède beaucoup de pentes à équiper!
Les Norvégiens utilisent le « cyclocable » depuis longtemps certes. Ils utilisent, en fait, l’invention originelle mais le cyclocable de POMA a été modifié par rapport à l’invention de départ. En juin dernier POMA a installé et fait tester le nouveau cyclocable à Trondheim.