Dans un rapport publié cette semaine, l’ANSES actualise ses préconisations pour une alimentation qui intègre les enjeux sociaux et environnementaux actuels.
L’ANSES préconise plus de légumineuses et de produits céréaliers moins raffinés
Moins de viande, plus de légumineuses, et le tout sans produits chimiques. C’est en substance les conseils que prodigue l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans son dernier rapport(1) publié mardi 23 janvier. Ces repères de consommation, bien loin de n’être que de simples conseils, revêtent une importance de taille puisque c’est grâce à eux que sont établis les repères du Programme national nutrition santé (PNNS), qui sert de base à la formation des futurs nutritionnistes et à l’élaboration des menus dans les collectivités.
Parmi les diverses recommandations préconisées par l’Agence, ce rapport porte notamment sur une plus grande consommation de légumineuses (lentilles, fèves ou pois chiches) ainsi que des produits céréaliers moins raffinés (pains, pâtes, riz, complets ou semi-complets), tout comme l’utilisation d’huiles végétales riches en acide alpha-linolénique (huiles de colza et de noix).
Les associations ne sont pas pleinement satisfaites par ces recommandations
L’Anses ajoute par ailleurs, que « les consommations de fruits et légumes restent cruciales et doivent être renforcées en privilégiant les légumes ». La consommation de boissons sucrées doit par ailleurs « être inférieure à un verre par jour ». « Enfin, l’Agence insiste sur la nécessité de réduire considérablement la consommation de charcuteries (telles que le jambon, saucisson, saucisse, pâté, etc.) afin qu’elle ne dépasse pas 25 g par jour », peut-on encore lire dans le rapport.
Un rapport qui ne satisfait pas pleinement les associations qui luttent pour une alimentation plus respectueuse de l’environnement. Dans un communiqué, le réseau Action Climat France a fait part de sa déception, estimant « indispensable d’inciter à réduire la consommation de protéines animales (viandes, poisson et produits laitiers) pour évoluer vers un système agricole et alimentaire durable ».
Illustration bannière © Ana Blazic Pavlovic – Shutterstock
A lire absolument
Toujours pas de recommandation de manger avant tout les légumes crus ou à défaut cuits à basse température, c’est pourtant un élément essentiel pour bénéficier des éléments nutritifs indispensables à la santé.
Pas non plus de restriction sur les laitages et surtout le lait de vache bourré de facteurs de croissance et dont l’abus de consommation perturbe les systèmes hormonaux et est sans doute une des causes de prolifération des cancers du sein, de l’utérus, de la prostate.