Les villes touristiques, leurs plages de rêve, leurs sorties culturelles, leurs monuments historiques et… leurs montagnes de déchets à traiter. Comment ces municipalités traitent-elles leurs déchets ? Un programme européen, Urban Waste, vient de s’achever. Voici ses conclusions.
Déchets du tourisme : comment les villes les gèrent
Urban Waste est un programme européen qui a mobilisé pendant trois ans onze villes touristiques : parmi lesquelles, Nice, Lisbonne, Copenhague, Tenerife (Canaries) ou Dubrovnik (Croatie). Les pratiques concernant les déchets du tourisme varient énormément d’une ville à l’autre.
Dans certaines villes, comme Tenerife, les touristes représentent plus de la moitié de la population et une masse de déchets équivalente. Dans d’autres, comme Copenhague, le flux de déchets issus du tourisme est absorbé dans la masse d’habitants. D’autres villes enfin découvrent seulement le tri des déchets, comme Florence.
Difficile donc de sortir des chiffres, mais certaines bonnes pratiques ont émergé de cette étude Urban Waste(1).
Déchets du tourisme : quelles bonnes pratiques ?
Plusieurs expériences ont été menées : à Nice et Florence, des gourdes ont été distribuées ainsi que des plans indiquant les fontaines à eau potable dans la ville pour réduire l’utilisation de bouteilles en plastique.
Autre piste pour mieux trier les déchets : la formation du personnel touristique. Efficace, à condition de le renouveler tous les ans en raison du turn-over important.
Concernant le tri des déchets, il est souvent moins efficace dans les villes touristiques. En effet, les touristes, même s’ils sont de bonne foi, manquent souvent d’informations quant aux gestes de tri à l’oeuvre dans le pays. D’où la nécessité d’informer davantage les touristes avec des plaquettes informatives.
Une autre expérimentation concerne la réduction des produits à usage unique : dans un hôtel de Lisbonne, le remplacement des savons à usage unique par des distributeurs a permis de réduire les déchets de 20 %.
Dans une autre ville du Portugal (Ponta Delgada), la mesure a permis la réduction de 1.350 kg de déchets plastiques en cinq mois. Une expérience à reproduire dans tous les hôtels !
Enfin, certaines mesures visant à réduire le gaspillage alimentaire ont été testées dans les restaurants des villes touristiques : distribution de doggy bags, pesée des déchets alimentaires, distribution d’assiettes plus petites… Des astuces qui ont permis à plusieurs restaurants de Tenerife de diminuer leurs déchets de 30 à 50 %.
En général, ces mesures portent leurs fruits si elles s’accompagnent d’une solide communication. Alors, pour réduire les déchets du tourisme cet été, on s’y met maintenant ?
C’est un désastre qui arrive sous nos yeux et qu’il n’y a pas une seule règle très stricte qui limite ou interdit absolument la fabrication de tous ces déchets qui n’ont aucun sens d’exister…… quand il n’y avait pas de plastic, dans ma jeunesse, on pouvait très bien faire du tourisme sans polluer des régions entières, l’air, l’eau, la terre, les mers, les océans etc. TOUT DEVIENT UNE SEULE ET UNIQUE POUBELLE où devront vivre nos petits enfants………SI NOUS APPRENONS À NOS ENFANTS À NETTOYER LEUR CHAMBRE OÙ NOUS N’Y ALLONS QUE QUELQUEFOIS, NOUS DEVONS APPRENDRE À NE PAS SOUILLER ET À NETTOYER LE GRAND JARDIN DU MONDE OU EUX PASSERONT LE RESTE DE LEUR VIE !!!!!