Déchets plastique : le palmarès des dix marques les plus polluantes

Grâce aux opérations de nettoyage de grande ampleur menées par les associations tout autour du monde, ‘Break Free From Plastic’ a pu identifier les dix marques qui produisent le plus de déchets plastique.

Rédigé par Séverine Bascot, le 11 Dec 2020, à 9 h 00 min
Déchets plastique : le palmarès des dix marques les plus polluantes
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Les opérations de nettoyage permettent d’identifier les pollueurs ! Grâce aux déchets ramassés, on sait désormais quelles sont les marques qui polluent le plus en matière de plastique. Cette année pour la 3e fois consécutive, Coca-Cola, Nestlé and PepsiCo sont sur les plus hautes marches du podium !

Les dix marques les plus responsables de la pollution plastique

Il est devenu rare de se promener dans un lieu totalement vierge du moindre déchet. Sur les plages, cela relève même de l’impossible : à chaque marée, la mer vient décharger sur le rivage quelques tonnes de déchets qu’elle charrie. De ce constat sont nées, il y a quelques années, des opérations de nettoyage de grande ampleur.

Le palmarès des plus grands pollueurs plastique 2019

Break Free From Plastic, une coalition composée de près de 1.500 ONG environnementales dont Greenpeace, a mené une enquête pour savoir quelles entreprises étaient responsables de cette pollution plastique (sans prendre en compte la nécessité des consommateurs de jeter et de recycler leurs déchets)(1).

En 2020, aux trois premières places, on retrouve sans trop de surprise les plus grandes marques de l’agroalimentaire :

  • Coca-Cola avec 13.834 déchets plastiques récupérés dans 51 pays, contre 11.732  en 2019 et 9.216 en 2018
  • PepsiCo avec 5.115 déchets plastiques récupérés dans 43 pays, contre 3.362 en 2019
  • Nestlé avec 8.633 déchets plastiques récupérés dans 37 pays, contre 4.846 en 2019


Notons qu’aucun progrès n’a été noté quant à une réduction des déchets plastiques de la part de ces trois mastodontes. On est donc sur du « Zéro Progrès ».

Viennent ensuite compléter ce triste record Unilever, Mondelēz International, Mars Inc., Procter & Gamble, Phillip Morris, Colgate-Palmolive,  and Perfetti Van Melle.

Break Free From Plastic reproche à ces grands groupes de se « dédouaner de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité »… Elle appelle ces entreprises à arrêter de promouvoir les « fausses solutions » comme le recyclage ou les bioplastiques, et à baser leur modèle économique sur la réutilisation.

Article mis à jour et republié

Illustration bannière : Déchets plastique dans la mer – © Larina Marina
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8 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonsoir Arturo,
    pourriez vous me contacter suite à votre réponse sur ce forum?
    On pourrait peut être en parler.

    De meme, JB Partit les perspectives existent, il va falloir oser.

    cordialement
    Xavier
    mail.: lebonquoin arobase gmail point com

    • Votre mail est incorrect, impossible de vous répondre……..

  2. The problem is not the companies, it is the stupid people that keep throwing the containers into the water or garbage instead of recycling it. The worst are the Asians and Africans. Wake up world those plastics can be recycled and used to do many things.

    • C’est exactement ce que je voulais écrire en Français, les pollueurs ce ne sont pas les compagnies mais les personnes stupides et absolument débiles qui achètent ces produits et qui balancent à la mer les emballages au lieu de les garder et de le placer dans des poubelles lors des escales…….

  3. Bonjour,
    comme «ingénieur conseil», actuellement à la retraite, j’ai travaillé, dans les années ‘80, invité par l’Université Autonome de Mexico, comme conseiller pour trouver un emploi pour les fibres végétales qu’ils produisaient (hennequen, sisal, coco, etc.) qui ont été éliminées par l’arrivée des fibres synthétiques, en venant en aide aux paysans qui ne pouvaient plus vivre de leur production.
    Parallèlement j’ai visité les ordures de cette mégalopole, et j’ai vu que les déchets plastique ainsi que les vieux pneus, formaient des montagnes (pas des collines)…….
    Dans les 3 mois que j’ai travaillé là-bas j’ai sorti de leur laboratoire des matériaux utilisables comme toitures (pour remplacer celles en Eternit bourrées d’amiante) comme planchers, comme tuiles, etc. en recyclant des déchets de plastique et de vieux pneus en utilisant, comme charge, un composant très économique présent à profusion : le sable !!!!
    Cette technologie que j’ai utilisée est très simple et peut très bien être utilisée en France, sans aucun problème, pour créer des emplois en revalorisant ces déchets pour produire des matériaux à haut rendement ajouté, au lieu de payer des chômeurs pour qu’ils restent à la maison à rien faire !!!!!
    J’ai écrit à la Communauté des Communes de ma région qui gère ces déchets et que je paye chaque année, en me présentant comme conseiller et je n’ai reçu AUCUNE RÉPONSE…… Alors ???
    Cordialement

    • Bonjour Monsieur,
      Bravo pour votre engagement.
      Je suis un particulier comme vous, motivé par le sujet et je pense que il faut aller plus loin et chercher les investisseurs nous même. La communauté des communes est peut être noyautée par un industriel quelconque qui n’a aucun intérêt à perdre le marché.
      Aussi s’adresser à des ONG qui ont des équipes qui peuvent vous aider à trouver les personnes intéressés par votre découverte.

      Cordialement

      Radu Focsa

    • a Ouagadougou j’ai visité une entreprise qui fabrique des pavés autoblocants en faisant fondre des sacs poubelles plastique mélangé à du sable. Les pavés sont moulés dans des formes variées, et des cours entières sont équipées
      C’est très agréable, et très solide.
      On devrait pouvoir de la meme façon récuperer les bouteilles plastiques.

    • JB Partiot,
      ce genre de faux recyclage ne peut être pratiqué qu’UNE seule fois avec des déchets plastique. A la fin, c’est toujours du plastique et ce matériau ne se recycle JAMAIS. Il se transforme en nano particules mais est complètement et définitivement IN-DES-TRUC-TI-BLE …!!!

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