Déclaration de revenus : tout ce qu'il ne faut pas oublier

En remplissant votre déclaration de revenus, il faut à la fois éviter d’oublier les différents types de revenus à déclarer et saisir toutes les opportunités offertes par le législateur pour faire diminuer votre assiette d’imposition.

Différents types de revenus sont à déclarer

L’outil de déclaration de revenus en ligne sur impots.gouv.fr et l’application mobile impots.gouv ouvrira le 7 avril 2022. La déclaration en ligne étant obligatoire, en attendant cette date, assurez-vous d’avoir les codes d’accès (votre numéro fiscal et mot de passe) ou, à défaut, un compte FranceConnect. Une fois connecté le 7 avril 2022, vous pourrez visualiser votre déclaration préremplie avec votre état civil, situation familiale et montants des salaires et allocations, tels qu’ils ont été transmis à l’administration fiscale par les employeurs et organismes sociaux. En cas d’erreurs, vous devez les rectifier. S’agissant des salaires, doivent être indiqués les montants de la rémunération fixe et, s’il y a lieu, sa majoration en cas d’heures supplémentaires et les éléments dits « accessoires du salaire, » comme le 13^ème mois et la prime d’ancienneté. Sont également à déclarer les allocations perçues en cas de chômage ou de préretraite.

Lire aussi : Impôt sur le revenu : c’est le moment d’ajuster votre taux de prélèvement

D’autres types de revenus sont également à déclarer : on parle d’autres revenus du travail (revenus des professions non-salariées ainsi que les rémunérations de certains dirigeants de sociétés (EARL et EIRL entre autres), mais aussi d’autres types de revenus si vous en avez perçus : il s’agit des pensions et rentes viagères, des revenus des valeurs et capitaux mobiliers, des plus-values et gains divers et des revenus fonciers.

Certains éléments peuvent faire diminuer votre assiette d’imposition

Dons et autres abattements, pensez aux réductions fiscales – © Philippe Devanne / Shutterstock.com

S’agissant des revenus issus de l’économie collaborative, si vous vendez des objets que vous aviez préalablement achetés dans le but de les revendre ou que vous les fabriquez vous-même, vous devez déclarer les revenus issus de cette activité, mais vous ne serez imposé que sur 29 % du montant de ces revenus. Et si leur montant est inférieur à 305 euros, vous bénéficierez d’un abattement. Et si vous vendez des objets dont vous souhaitez vous séparer (poussette, vieux téléviseur,…) et que vos recettes ne dépassent pas 5.000 euros, ces revenus ne sont pas à déclarer. Si vous avez des revenus issus de mises en location d’objets et qu’ils sont inférieurs à 70.000 euros sur l’année, vous devez opter pour le régime « micro-BIC », vous ne serez alors imposé que sur 50 % du montant de ces revenus. Et là aussi, l’abattement de 305 euros s’applique.

N’oubliez pas non plus les possibilités de défiscalisation. Si, en télétravail, vous avez touché de la part de votre employeur des indemnités, des remboursements forfaitaires et des remboursements de frais réels, sachez qu’ils sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de 2,50 euros par jour, 55 euros par mois et 580 euros par an. Pour bénéficier de l’exonération, il ne faut pas oublier de les déclarer. Si vous avez versé une pension alimentaire à un enfant mineur, le montant de la pension alimentaire est déduit de l’assiette d’imposition, tandis que le versement d’une prestation compensatoire à un ex-conjoint donne droit à une déduction de 25 %. Si vous avez versé une pension alimentaire à un ascendant, vous avez droit à une déduction à condition de pouvoir justifier de la réalité des versements. Enfin, sachez que le montant de la CSG versé au cours de l’année ainsi que les montants versés sur un plan d’épargne retraite sont eux aussi déductibles de votre assiette d’imposition.

A lire aussi :