Déclaration de revenus 2025 : connaissez-vous cette nouvelle obligation ?
À partir du 10 avril 2025, près de 5 millions de foyers devront se conformer à une nouvelle règle dans leur déclaration de revenus. Ce changement concerne les dépenses liées aux services à la personne et à l’emploi à domicile, ouvrant droit à un crédit d’impôt.

Pour bénéficier de cet avantage fiscal, les contribuables devront désormais indiquer l’organisme ou la personne physique ayant réalisé les prestations à domicile. Cette nouveauté vise à mieux encadrer l’utilisation de ce crédit d’impôt, dont le coût pour l’État a atteint 6 milliards d’euros en 2023.
Une nouvelle case à remplir pour les bénéficiaires de services à domicile
Le crédit d’impôt pour services à la personne permet de déduire 50 % des dépenses engagées pour des services à domicile tels que le ménage, la garde d’enfants ou encore l’assistance aux personnes âgées. Ce dispositif concerne des millions de foyers et est plafonné à 12.000 euros par an, montant qui peut être majoré sous certaines conditions.
En 2025, une nouvelle case apparaîtra dans la déclaration de revenus (case 7DB) afin que les contribuables précisent si les prestations ont été réalisées par un particulier employeur, un organisme de services à la personne ou un mandataire. Ce changement permettra aux autorités fiscales de mieux suivre les dépenses et de s’assurer que les crédits d’impôt sont utilisés de manière efficace.
Services à la personne : un nouveau mécanisme de contrôle des prestataires
La mise en place de cette nouvelle case s’inscrit dans une volonté de renforcer la transparence et de prévenir les abus de la part des prestataires dans l’utilisation du crédit d’impôt pour services à la personne. Cette mesure découle d’un amendement au projet de loi de finances pour 2025, qui stipule que le parlement aura désormais une meilleure visibilité sur l’utilisation des fonds publics alloués à ce dispositif.
L’objectif est double : garantir que l’argent public est utilisé à bon escient et, le cas échéant, ajuster les dispositions législatives pour éviter les dérives. En 2024, ce crédit d’impôt a représenté un coût de 6,1 milliards d’euros pour l’État, avec près de 4,7 millions de foyers bénéficiaires. Grâce à ces nouvelles informations, des réformes pourraient être envisagées pour optimiser son fonctionnement à l’avenir.
Cette modification s’inscrit dans une série de mesures visant à moderniser et à rendre plus accessible le crédit d’impôt, notamment par le biais de l’avance immédiate, un dispositif simplifiant le processus pour les particuliers employeurs.
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