Déconfinement : des animaux moins farouches alerte l’Office National des Forêts

Présence humaine réduite au minimum, pas de bruits de voitures, une qualité de l’air nettement améliorée… : les animaux ont senti nos villes brusquement changer et n’ont pas tardé à se réapproprier l’espace urbain.

Rédigé par Anton Kunin, le 7 May 2020, à 11 h 18 min
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Présence humaine réduite au minimum, pas de bruits de voitures, une qualité de l’air nettement améliorée… : les animaux ont senti nos villes brusquement changer et n’ont pas tardé à se réapproprier l’espace urbain.

Des animaux sauvages de plus en plus souvent aperçus en ville

Décidément, la nature est en train de reprendre ses droits ! À Paris, des canards ont été aperçus en train de se promener devant la Comédie-Française, tandis que des canetons marchaient sur le bas-côté du périphérique. Un matin à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), des daims se baladaient dans les rues.

Ailleurs en Europe, des dauphins ont été aperçus dans la baie de Venise, des sangliers l’ont été dans les rues de Barcelone, tandis que des oies sont sortis dans les rues de Manchester. En Asie, des cerfs sont sortis se promener en pleine ville au Japon, et des serpents ont fait même aux Philippines. Au Canada, des dindes ont été aperçues en train de prendre de l’air frais à Montréal.


Ces animaux sont, pour beaucoup d’entre eux, des êtres craintifs. Ils repèrent donc de loin une présence humaine et élisent domicile là où ils ne risquent pas d’être dérangés. Mais le passage (tant de piétons que de voitures) ayant diminué dans les villes, de même que le niveau de bruit, le dérangement a baissé. Les animaux se sont donc aventurés dans l’espace urbain.

Déconfinement : attention si vous vous promenez en forêt

Une chose est sûre : à la sortie du confinement, les animaux et les hommes devront réapprendre à se partager l’espace. Si l’homme est roi en ville, et les animaux le comprennent dès qu’il y a une certaine présence et de l’activité, croiser des cerfs en train de traverser des routes ne sera sans doute pas exceptionnel pour les automobilistes.

Attention : éviter de percuter des sangliers qui n’ont plus l’habitude du danger sur les routes © Budimir Jevtic

L’Office national des forêts (ONF) incite les promeneurs à la prudence dans un communiqué : les animaux sont sensibles au printemps, d’autant qu’ils ont perdu l’habitude de côtoyer les humains.


Une faune sauvage rendue de fait moins farouche et donc plus sensible.
Alerte l'ONF

Les forêts devraient normalement être de nouveau ouvertes aux promeneurs à partir du 11 mai 2020. N’ayant pas été dérangés pendant près de deux mois, les animaux ont certainement changé leurs habitudes. Des rencontres avec des animaux sauvages seront sans doute plus nombreuses. La période est de plus, celle du pic des naissances, l’ONF rappelle que la tenue des chiens en laisse est obligatoire du 15 avril au 30 juin.

Illustration bannière : les forêts devraient être de nouveau accessibles après le 11 mai en cas de déconfinement © DHANEESH P
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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

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