Conséquence du déconfinement, le nombre de morsures de tiques est en hausse. Pour éviter de vous faire piquer, il convient de prendre certaines précautions. Si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi effectuer un signalement auprès de Citique, le programme de recherche de l’Inrae.
La tique est vectrice de la maladie de Lyme
Qui dit déconfinement dit sortie dans les forêts, les parcs ou les jardins. En toute logique, le nombre de morsures de tiques devraient donc repartir à la hausse. En effet, pour se nourrir, ces acariens pompent le sang des êtres vivants (humains et animaux) sur lesquels ils s’accrochent. Indolore, leur morsure peut cependant être dangereuse.
CiTIQUE : un programme de recherche collaborative pour mieux connaitre les tiques et les maladies qu’elles transmettent
La recherche autour des tiques, ces acariens parasitaires et vecteurs de maladie, ne date pas d’hier. Les premières études en santé humaine remontent à la deuxième moitié du XXe siècle. Aujourd’hui les tiques sont devenues un véritable problème de santé publique dans le monde, notamment au travers de la MALADIE DE LYME . Pourtant face à ce constat, l’état des connaissances scientifiques n’est pas arrêté et des zones d’ombres subsistent. Où vivent les tiques et dans milieu piquent-elles ? C’est autour de ces simples questions que les scientifiques s’interrogent et pour avoir accès aux données qui pourront y répondre les chercheurs ont besoins des citoyens. Mais comment faire pour réunir ces 2 acteurs sur un même plan ? Pour le savoir ; suivez chercheurs, citoyens et « facilitateurs » au travers d’un exemple de projet de SCIENCE PARTICIPATIVECITIQUE !
Le film retrace la mise en place du programme de recherche collaborative CITIQUE à travers le regard des trois catégories d’acteurs au coeur de ce programme : chercheurs, citoyens et facilitateurs.
Les scientifiques de l’Institut national de la recherche agronomique et écologique (Inrae) estiment qu’un tiers des tiques sont porteuses d’un agent pathogène minimum dont 16 % la borrélie, responsable de la maladie de Lyme. Un taux qui a été déterminé grâce aux 23.000 signalements réalisés par le biais de « Citique » – contraction de citoyen et de tique – un programme de recherche participative développé par l’Inrae.
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Comment éviter de vous faire piquer ?
Selon Pascale Frey-Klett, directrice de recherche de l’institut, « En forêt, le mieux c’est d’y aller en étant couvert, avec un vêtement long et couvrant au niveau des jambes et des bras, si possible de couleur claire : cela permet de voir, au fil de la promenade, si une tique n’est pas en train de grimper. Le mieux, c’est aussi de porter ses chaussettes au-dessus du pantalon ». Dans les jardins où sévissent aussi les tiques, il faut « bien couper l’herbe » conseille la biologiste au micro d’Europe 1(1).
En cas de piqûre, vous pouvez aussi signaler les tiques que vous trouvez grâce à « Signalement tique », la nouvelle application du programme Citique.
Dès juillet 2020, elle sera dotée d’une modalité permettant de signaler les sorties sans piqûre de tique. Cette application propose un questionnaire sur les circonstances de la morsure (date, type de lieu, météo, etc.) afin de pouvoir établir une cartographie du risque infectieux en France.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Citique et téléchargez l’application mobile sur AppStore ou Google Play
Illustration bannière : Attention aux tiques lors de vos prochaines balades en forêt – © Gabor Tinz
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Promenade en forêt d’Hermenonville: plein de tiques sur les abords des chemins! Prudence! Au retour: mettre ses vêtements à la machine, s’inspecter le corps, notamment les zones en creux (poplité, aisselles, aines, derrière les oreilles). Laisser ses chaussures à l’extérieur.
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