À Falicon, près de Nice, quatre chèvres intrépides ont fait les gros titres ! Accusées à tort de semer le chaos sur des terrains de tennis, leur histoire nous rappelle que la cohabitation entre l’homme et la nature peut parfois prendre des tournures inattendues. Et nous oblige à nous demander qu’est-ce qui est plus important entre un animal et… un sport.
Des chèvres, des cailloux et… du tennis !
Imaginez un peu : des chèvres paisibles, profitant de la vue depuis une falaise, et soudain, des pierres qui roulent sur un terrain de tennis en contrebas. Forcément, les chèvres ne vont pas faire attention à qui se trouve en-dessous d’elles. Voilà le tableau qui a été dressé à Falicon. Mais, étaient-ce vraiment ces doux animaux les coupables de ces chutes de pierres ?
Devant cette situation, la mairie a envisagé plusieurs options. Capturer les chèvres ? Les déplacer ? Mais la zone, escarpée et difficile d’accès, rendait la tâche compliquée. Et puis, il y avait ce bouc, décrit comme « agressif », qui aurait pu faire des blessés lors des opérations. La préfecture a donc suggéré l’abattage. Une solution de facilité que la mairie assume, mettant en avant la nécessité de protéger les joueurs de tennis parmi lesquels se trouvent des enfants.
« Il n’y a pas eu d’accident, mais elles ont fait tomber des cailloux d’en haut ».
Les quatre chèvres libres ont donc été tuées pour que chacun puisse jouer au tennis tranquille. Tout va bien @AnaisTosel ?
Notre société délire complètement. https://t.co/39mMy9CzYC— One Voice (@onevoiceanimal) October 13, 2023
Falicon divisé : l’abattage n’est pas du goût de tout le monde
La décision d’abattre ces chèvres a suscité de vives émotions parmi les habitants. Certains ont défendu nos amies à quatre pattes, arguant que des solutions alternatives auraient pu être trouvées. Mais la mairie s’est retrouvée démunie. D’ailleurs, la maire Anaïs Tosel (DVD) aurait aimé trouver d’autres solutions. « Ce serait bien que les communes puissent avoir de l’aide dans ces cas-là afin d’être accompagnées pour avoir des alternatives », a-t-elle déclaré.
Reste que, désormais, le problème est réglé. Les joueurs de tennis peuvent reprendre leurs raquettes sans s’inquiéter de recevoir une pierre sur la tête. Et tant pis pour les chèvres…
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Il me semble que ce genre d’aberration est devenu courant dans notre beau 21è siècle. Quelqu’un gêne…on fait disparaître, on interdit, on sanctionne… Il est grand temps que le peuple « souverain » se manifeste et actionne tous les leviers à sa disposition pour empêcher ce genre de délit.J’espère que les associations de défense des animaux vont s’en occuper, suivies par tout citoyen écoeuré par ce genre de méthode…
C’est révoltant ! La maire se fout de ses administrés et des Français en général en déclarant « ce serait bien que les communes puissent avoir de l’aide dans ces cas-là ». Si elle ne sait pas que des associations de protection animale existent, il faut vraiment qu’elle démissionne car ses compétences sont faibles pour le poste.
Mais rien ne vous empêchait d’aller attraper ces chèvres perchées sur un rocher quasi inaccessible en prenant des risques pour votre vie!