Des légumes géants en parlant ?

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 27 Mar 2013, à 17 h 06 min
Des légumes géants en parlant ?
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Les passionnés de botanique disent souvent qu’ils parlent à leurs plantes pour qu’elles s’épanouissent. Légende ou non, toujours est-il qu’au Mexique, un homme applique cette consigne à la lettre. Il parvient à faire pousser des légumes géants, simplement en leur parlant ! L’agro-écologie dans toute sa splendeur !

L’homme qui murmurait aux feuilles de choux

couv-livre-don-joseDon José Carmen Garcia Martinez est une curiosité locale. Cet agriculteur autodidacte mexicain parvient à faire pousser des légumes surdimensionnés : des choux de 45 kilos, des pieds de maïs de 5 mètres de haut, des feuilles de blettes d’un mètre et demi, 7 ou 8 courges par pied – contre 1 à 2 habituellement – 150 tonnes d’oignons par hectare, lorsque la récolte moyenne est de 16 tonnes à l’hectare…

Miracle de la nature ?
Cela y ressemble bien ! Tout a commencé dans les années 1970. Le jeune cultivateur ne désespère pas face à une terre qui ne produit rien. Au lieu d’avoir recours à des engrais et autres intrants chimiques, celui-ci se met à lui parler. Selon lui, les plantes ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec l’Homme. Il suffit de savoir comment leur parler, et surtout les écouter !

« Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes. C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leur énergie »

Une histoire à voir et à lire

L’incroyable histoire de Don José est relatée dans un livre – L’homme qui parlait avec les plantes par Yvo Perez Barreto aux éditions Clair de Terre – et dans un documentaire tourné également par Barreto et par Marie Ange Baratier.

Voici un extrait :

Aucune explication scientifique

Bien entendu, des experts sont venus analyser les terres de Don José. Comment peut-on produire des choux d’une taille de 2 000 % plus importante que la moyenne ?
Les ingénieurs agronomes du ministère de l’Agriculture mexicain ont donc procédé à l’analyse de l’eau, des légumes, des semences, de la terre, des champs voisins… rien ne peut expliquer d’aucune manière ce prodige de la nature.
Cette même équipe a donc voulu vérifier si le phénomène était transposable. Cela a été le cas puisque Don José a fait pousser des légumes sur une terre tout à fait différente de la sienne, dans la vallée de Tamaulipas, obtenant les mêmes incroyables résultats.

L’agriculteur parvient à cultiver sans pesticides, à utiliser très peu de fertilisants par rapport à l’agriculture conventionnelle (il en utilise 700g par Ha vs 500 kg en agriculture intensive), à faire pousser des légumes sur des terres salées, à rendre les plantes plus résistantes aux maladies, etc.

Don José Carmen apporte des solutions à la fois concrètes, simples et peu coûteuses aux problèmes que pose l’agriculture moderne : pollution, destruction de la biodiversité, etc. Son savoir-faire pourrait être une prodigieuse réponse face aux problèmes écologiques et alimentaires dans le monde…

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

4 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour à tous
    Vous pouvez voir la version intégrale du film « L’homme Qui Parle Avec Les Plantes », ainsi que le livre sur le site officiel du réalisateur Yvo Perez Barreto

    http://www .magique-trotter.com/Lhomme_qui_parle_avec_les_plantes.html

  2. Et bien, ça va discuter sec chez Pascaline !!!
    Va pas falloir longtemps pour qu’on m’enferme à l’asile avec toutes les plantes que j’ai !!! :-))
    Plus sérieusement, je pencherai plutot pour le coté « tactile ». Certains humains ont plus de magnetisme que les autres et transmettre des « ondes » en touchant la terre, ça pourrait expliquer ce phénomène !
    J’avoue que j’aime bien toucher les plantes, ça me permet de « voir » si les feuilles sont en bonne santé, elles ne tombent pas, ou si elles ne cachent pas en dessous des « indésirables »…mais jamais je n’ai eu un kalanchoé de deux mètres…. 😉

  3. vous avez oublié Les Jardins de Findhorn

  4. Etant abonné à une revue scientifique de premier plan, j’ai pu lire le numéro du mois dernier qui parlait justement de ‘l’intelligence’ des plantes et votre article pourrait aller dans le même sens.
    Si l’absence de système nerveux est avéré chez elle, il appert qu’elles communiquent entre elles pour favoriser leur résistance envers des ravageurs avant que les plants alentours n’aient été contaminés, quelles développent des résistances chimiques contre leurs ravageurs, alertent les prédateurs de leurs ravageurs pour qu’ils se délectent de leur nourriture et favorisent les plants issues de leur souche génétique.
    Pourquoi pas envisager une sorte de connivence entre l’humain et le végétal qui réagirait à l’attention qu’on lui porte, par exemple par l’émission de phéromones spécifiques…

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