Des températures anormalement chaudes en Arctique

L’Arctique connait des températures anormalement élevées dans l’air comme dans la mer.

Rédigé par Nathalie Jouet, le 25 Nov 2016, à 10 h 20 min
Des températures anormalement chaudes en Arctique
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L’Institut météorologique danois indique que la mer est 4°C plus chaude que d’ordinaire et l’air 20°C plus chaud en Arctique. Ces températures marquent un record, pour cette période de l’année où il devrait faire -25°C. Dans le même temps, la banquise arctique, qui a atteint son minimum en septembre, se reconstitue de manière très lente.

La fonte des glaces en Arctique n’a jamais été aussi importante

Le réchauffement climatique provoqué par l’homme est de plus en plus inquiétant. En effet, les températures sont en forte hausse et les glaces fondent rapidement. Cette situation urgente s’aggrave malgré la mobilisation des scientifiques et les promesses effectuées dans le cadre de la COP21 et 22.

La surface des glaces de l’Arctique a diminué de 30 % en seulement 25 ans, un niveau plus bas qu’en 2012 où un record annuel avait déjà été enregistré.

Selon les chercheurs, la cause de ce phénomène est le dérèglement climatique. Les données enregistrées dépassent largement leurs prévisions. Ed Blockley, scientifique de l’Office météorologique britannique spécialiste du climat polaire, affirme que « Ces températures anormales ne sont pas sans précédent, mais c’est tout de même extraordinaire. Nous assistons à une continuelle réduction des glaces. »

Des records de températures à l’échelle mondiale

Les dernières années ont enregistré les températures les plus chaudes de l’histoire moderne à l’échelle planétaire. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) affirme que l’année 2016 pourrait marquer un nouveau record, avec une température moyenne « supérieure d’environ 1,2°C à ce qu’elle était à l’époque préindustrielle ».

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L’OMM alerte sur les anomalies de la zone polaire, et particulièrement dans certaines régions d’Arctique et subarctiques de la Russie où les températures dépassent la normale d’au minimum 3°C. L’organisme a également ajouté que « L’étendue de la banquise arctique a été nettement inférieure à la normale pendant toute l’année », concernant la glace de mer.

Si l’on ne connaît pas quelles seront les conséquences de ces anomalies au cours de l’année prochaine, les températures extrêmes affichées dans la zone Arctique inquiètent les climatologues du GIEC, qui établissent un rapport spécial sur le changement climatique, les océans et la glace.

Photo de bannière : Ours polaire banquise © Jan Martin Will – Shutterstock
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