Algérie, une expérience de lutte contre la désertification par la plantation
En Algérie, on utilise un ingénieux système d’irrigation, les « foggaras » (ou Qanats). Ce sont des galeries souterraines qui font circuler une eau captée en profondeur grâce à la gravité. Une foggara, creusée à main d’hommes dans un terrain aquifère, amène l’eau en amont
vers les palmeraies ou une zone d’irrigation. Aujourd’hui, du fait du coût de la main d’oeuvre, il est très rare qu’on en creuse de nouvelles.
La reforestation est un moyen majeur de lutter contre la
désertification : les arbres fixent le sol et luttent contre l’érosion,
il favorisent la pénétration de l’eau dans le sol et l’azote enrichit
les sols. En Chine, le projet de la « Grande muraille » verte consiste à
planter 4500 kilomètres d’arbres pour contrer le désert de Gobi.
L’Algérie lutte contre la désertification
En Algérie, un protocole d’accord a été signé le 14 janvier 2009 entre la fondation Déserts du monde et l’ambassade du Royaume-Uni en Algérie. Cet accord vise la plantation
d’arbres dans une région désertique du sud de l’Algérie, à l’est du Grand Erg oriental, au coeur du Sahara.
Il s’agit tout d’abord de boiser 3,5 hectares puis d’étendre l’expérience à 35 hectares les années suivantes. Le projet vise à « réhabiliter la région et à protéger les espèces végétales et animales en voie de disparition », souligne le quotidien algérien La Tribune, qui rappelle que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a lancé une campagne parrainée par le prince Albert de Monaco et le Prix Nobel de la paix 2004, la kényane Wangari Maathai, pour la plantation de sept milliards d’arbres d’ici à la fin 2009 dans le
monde. (source Courrier International)
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mersi pour cet article sur la désertification