Les désodorisants d’intérieur ne sont plus de simples désodorisants ! Aujourd’hui on vous propose des produits aux multiples casquettes : « destructeur d’odeur », « anti-bactérien », « anti-acarien », « désinfectant », « purificateur d’air », « anti-tabac »… Mais aussi sous toutes formes : bougies, prises et diffuseurs électriques, encens, lampes berger… Faut-il les adopter ?
Désodorisants – alerte aux toxiques
En septembre 2008, le magazine Que choisir ? démontrait ce que l’on soupçonnait : les désodorisants et surtout les destructeurs d’odeurs polluent. Ils sont une source de pollution domestique car ils diffusent des polluants atmosphériques. Gênant.
Pour un air sain, évitez les désodorisants !
Dès 2004, le magazine consumériste avait alerté l’opinion en montrant que les diffuseurs d’odeurs sont surtout des diffuseurs de substances toxiques, des polluants atmosphériques nocifs ! La plupart des désodorisants avaient révélé leur « capacité » à diffuser dans l’air de votre habitation des composés organiques volatils, COV, des substances cancérigènes, allergènes ou tout simplement irritantes.
Depuis 2004, les grands fabricants tels que Procter & Gamble (Febreze), SC Johnson (Oust), Sara Lee (Ambi pur),Reckitt Benckiser (Air Wick), ont fait des efforts pour réduire la toxicité de leurs produits. Mais selon Que choisir » il reste beaucoup à faire pour que leurs produits deviennent recommandables ».
Des tests ont à nouveau été menés fin 2008 sur 39 désodorisants d’intérieur différents, vendus au grand public. Le résultat est à résumer en une simple phrase : « Éliminez les désodorisants d’intérieur »… car les fabricants de désodorisants d’intérieur ne peuvent pas garantir qu’ils ne sont pas nocifs et ils dégradent la qualité de votre air.
Les désodorisants d’intérieur ne font que masquer et n’éliminent pas les odeurs
Le succès des désodorisants et des parfums d’intérieur repose sur une idée reçue et malentendu un très commun. Les désodorisants éliminent les mauvaises odeurs, croit-on. Mais, non, en réalité ils ne font que les masquer avec un parfum plus encore fort.
La conséquence est simple : les désodorisants ajoutent des substances dans l’air sans avoir supprimé celles qui gênent et ne font que rendent un air vicié encore un peu plus vicié ! Le benzène, le toluène, formaldehyde des encens ou parfums d’intérieur viennent alors s’ajouter aux autres substances et odeurs sans les supprimer, si bien que le problème reste entier. Chercher à cacher une odeur persistante de moisissure, par exemple, avec un parfum d’intérieur ne sert à rien.
Une nouvelle espèce de pollueurs : les destructeurs d’odeurs…
Le 2,5-dichlorophénol qui a longtemps été présent
dans des désodorisants d’intérieur, l’est moins aujourd’hui
Les dernières innovations en termes de désodorisants d’intérieurs sont donc des désodorisants censés détruire les odeurs et non plus les chasser. « Ne masquez plus les mauvaises odeurs, dites-leur Oust ».
Les tests de destructeurs d’odeurs sont édifiants : non seulement les destructeurs d’odeurs n’ont pas abouti à une atmosphère propre mais ils l’ont pollué.
Les molécules des effluves désagréables ne sont pas éliminées par les « destructeurs » d’odeurs. Qui plus est, ces destructeurs d’odeurs ont introduit dans votre atmosphère domestique des quantités significatives de COV ainsi que de composés semi-volatils et très volatils.
Désodorisants d’intérieur – Recommandation pratique :
Pour obtenir de l’air pur et frais, laissez tomber les désodorisants d’intérieur et ouvrez les fenêtres, aérez tout simplement vos locaux, vos proches et vous vous en porterez mieux.
Par ailleurs, ces menaces pour votre santé et l’air de votre intérieur ne concernent pas uniquement les désodorisants d’intérieur, mais aussi les bougies parfumées, les lampes Berger et d’encens, les diffuseurs électriques et diffuseurs prêts à poser.
En effet, seules quelques bougies sont parvenues à obtenir la mention « très bien » grâce à l’absence d’émission de substances chimiques. Quant aux diffuseurs de parfums, ceux à la vanille ou au caramel émettraient du benzène, une substance cancérigène…
Les parfums d’intérieur
Les parfums sont désignés sous l’appellation Parfum ou Fragrance : ce sont souvent des composants synthétiques. Seules les substances parfumantes comptant parmi les fameuses 26 substances allergènes listées par la directive européenne 2003/15/CE du Parlement Européendoivent être signalées clairement. Les muscs synthétiques par exemple sont des substances odorantes à risque, provoquant des allergies et modifications du système endocrinien.
Les 26 « allergènes étiquetables » doivent obligatoirement figurer dans la liste des ingrédients, dès qu’ils sont présents à plus de 0,01 % dans les produits à rincer et à plus de 0,001 % dans les produits sans rinçage.
Seuls les cosmétiques bio garantissent une absence totale de ces ingrédients, puisque les fragrances chimiques y sont interdites
A lire aussi :
- Le dossier Habitat écologique
- Ces substances que nous cache Febreze
- Ces substances que nous cache … le désodorisant Airwick
- diffuseur d’huile essentielle, respirez…naturellement !
- Pollution domestique : il faut aérer !
- Un point sur la pollution de l’air… et du reste
- Tout savoir sur les plantes dépolluantes qui purifient l’air
Il serait souhaitable d’interdire la vente de ces produits.
Moi même je subis les désagréments de ces parfums de mes voisins qu’ils s’utilisent toute la journée.
Parfois mon appartement est irrespirable et je suis allergique.
Je vis un calvaire.
IL SERAIT SOUHAITABLE D’INTERDIRE L’USAGE DE DEODORANTS DIFFUSÉS DANS LES HÔTELS.VOIR L’ARTICLE « QUE CHOISIR ».
Bonjour,
Pour celles et ceux qui ne veulent plus utiliser les sprays et les désodorisants toxiques pour la planète et l’Homme : prenez un verre ou autre récipient, mettez du sel ( environ plus de la moitié ) puis ajouter quelques gouttes d’HE de lavandin ou autre HE selon votre goût. Je l’utilise pour les toilettes : à mélanger après chaque long passage aux toilettes. Je remets 5 gouttes d’HE tous les 10 jours. J’ai acheté mon flacon bio en janvier 2014, toujours pas fini. Cela marche très bien. Pour les autres pièces de la maison, ça marche aussi !
Bonjour Isabelle, je penses que votre methode est presque naturelle, et c kw ce HE? Je piges pas, explique s’il te plait. Merci
Votre article est intéressant, mais pour les inconditionnels de bougies, j’aimerai savoir quelles bougies ont obtenues la mention « bien ». si on cite celles qui sont mauvaises, pourquoi ne pas citer les bonnes ?
je n’achète plus tous ces produits depuis longtemps.
Pour les toilettes j’utilise une allumette qu’on craque.
c’est efficace même si elles n’ont plus de soufre.
est-ce cependant aussi nocif que le soufre ?
Et que pensez-vous des « assainisseurs d’airs », spray aux huiles essentielles ou à base de laine de mouton comme chez Prowin ?
Cet article a été publié en 2012 !!!! (voir commentaire daté de cette année). Faudrait peut-être remettre à jour !!!
Bonjour M. Delwart,
Cet article a justement été mis à jour.
D’ailleurs, la suite concernant les alternatives naturelles a été écrite et est en ligne ici : http://www.consoglobe.com/4-alternatives-aux-desodorisants-chimiques-cg
Bonne lecture et merci pour votre intérêt.
On le sait depuis des lustres que c’est nocif mais il est toujours bon de faire des piqûres de rappels pour certains !
En ce qui me concerne ça fait au moins dix ans que je n’achètes plus toutes ces saletés chimiques et je ne m’en porte pas plus mal !
Une bougie qui flambe, comme tous les matériaux du monde qui font pareil, émettent des fumées (même invisibles) produisent DES dioxines (il y en a plusieurs, c’est pour ça le « DES », c’est comme LES microbes, sur Terre il n’y en a pas un seul type, hélas).
Bref, respirer un pot d’échappement, une usine d’incinération ou une bougie qui « sent bon »… ?
j’aimerai partager cet article avec tout mes amis sur facebook car je vois passer a l’instant une pub énorme sur ce ‘bon produit febreze et ça me degoute!!!!j’ai cliqué sur j’aime avec le F mais ça n’apparait pas,merci !!dites moi