Alors que le monde fait face à une urgence climatique sans précédent, l’appel à un leadership affirmé du G20 est clair. Comme gardiens de l’économie mondiale, ces pays sont poussés au-devant de la scène pour mener la charge contre le changement climatique. Mais avec le temps qui s’égraine rapidement, parviendront-ils à s’unir pour cette cause vitale ?
Le compte à rebours est lancé
Le message est sans appel : deux ans. C’est le délai que nous avons pour changer le cours des choses, pour sauver notre monde d’une crise climatique irréversible. Simon Stiell, à la tête de l’ONU Climat, a affirmé mercredi 10 avril 2024 sur X : « Nous avons deux ans pour sauver le monde », un cri de ralliement pour le G20. Ce groupe, qui pèse lourd dans les émissions mondiales, est désigné comme clé de la solution. Simon Stiell a été on ne peut plus clair : laisser le climat en second plan n’est plus une option.
Au coeur de cette urgence, un nouvel accord financier est proposé. Un plan pour dynamiser l’aide aux pays en développement face au réchauffement climatique. L’objectif est double : réduire les émissions et s’adapter aux changements inévitables. Les fonds sont essentiels et le G20 doit, selon Simon Stiell, recréer l’élan financier qui avait résolu la crise de 2008. Mais le temps presse, et les divisions géopolitiques actuelles menacent cet élan.
Une incapacité des pays à s’unir
En mars dernier, une réunion du G20 à São Paulo s’est soldée par une impasse. Aucun communiqué conjoint n’a été émis, révélant les divisions profondes sur des questions géopolitiques, notamment les conflits en Ukraine et à Gaza. Cette incapacité à s’unir pose la question de leur aptitude à mobiliser la « puissance de feu financière » nécessaire pour combattre le changement climatique, comme ils l’avaient fait en 2008.
Le rôle du G20 dans la finance mondiale n’est pas à démontrer, surtout quand on sait qu’il représente 80 % des émissions globales. Leur contribution est donc clé pour inverser la tendance des émissions galopantes. Le secrétaire exécutif de la CCNUCC rappelle que ce groupe a déjà prouvé qu’il pouvait être un moteur de changement pendant la crise financière. Maintenant, il faut rediriger cette force vers la crise climatique.
❌Mythe : Un changement de quelques degrés de plus n’est pas si grave.
✅Fait : Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur les populations & la planète.La désinformation sur le climat nuit à tout le monde.
Arrêtons ensemble sa propagation ⬇️
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) April 11, 2024
L’influence du G7
Les pays du G7 ont un « rôle absolument crucial » à jouer. Comme actionnaires principaux de la Banque mondiale et du FMI, ils ont une influence directe sur le financement des mesures climatiques. Le G7 doit désormais exercer cette influence pour catalyser l’action climatique mondiale et atteindre les objectifs ambitieux mais nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Les objectifs climatiques du G7 pourraient être menacés par l’inflation et les défis de la transition écologique, surtout à l’approche des élections européennes. Le soutien financier aux pays en développement en pâtit également, mettant en lumière la fragilité de la solidarité financière internationale. C’est dans ce contexte tendu que l’ONU Climat lance son avertissement : sans aide financière, les pays en développement ne pourront pas s’attaquer efficacement aux émissions de gaz à effet de serre, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour toutes les économies, y compris celles du G7.
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nous garder dans la peur, c’est la clé pour nous faire supplier de nous enlever nos libertés, pour notre bien. Lors des Européennes, voter écologistes c’est donner plein pouvoir à l’Union Européenne avec sa volonté de nous faire diriger par l’OMS (les droits des pays sous l’égide des décisions de l’OMS), on subit déjà leurs dictats qui favorisent la mort de notre économie, nos agriculteurs, nos petites entreprises, nos droits ! oui dans 2 ans c’est la fin, si on vote écolo !
Les dénimenteurs sont en campagne