Développement et économie dans la même phrase, en voilà une belle contradiction ! Et pourtant…. Lorsque l’on parle de développement durable, la notion d’économies est au coeur de bon nombre de sujets. La preuve en quelques exemples extraits de Ma Ville Engagée !
Réparer… plutôt que jeter !
70 % des objets jetés en déchetteries pourraient être réparés. Ce n’est pas un peu bête de jeter des objets réparables ? Encore faut-il avoir un réparateur sous la main nous direz-vous… C’est sur ce créneau que se sont lancés les Repair cafés.
Lire aussi : Repair café : rien ne se jette, tout se répare !
Il s’agit de lieux au sein desquels les bénévoles réparent avec vous vélo, appareil électro-ménager, vêtement… L’avantage est double puisqu’en plus d’avoir réparé votre objet, vous apprenez également à le faire vous-même !
Des compétences qui pourront, qui sait, vous resservir ultérieurement. Voilà qui est gratifiant…
En réparant nos objets au lieu de les jeter, nous prolongeons leur durée de vie et réduisons ainsi leur impact sur l’environnement. Réparer, c’est aussi réaliser de belles économies car, dans la plupart des cas, les réparations s’avèrent bien moins onéreuses qu’un nouvel achat. Une nouvelle qui ravira votre portefeuille.
Favoriser les achats de 2nde main
La vente de biens entre particuliers a toujours existé. Ces dernières années, le développement du numérique et l’essor de l’économie de plateforme a permis au secteur de l’occasion d’exploser dans presque tous les secteurs d’activités où la seconde main est possible.
Il faut dire que, dans l’esprit des consommateurs, la perception de la seconde main a évolué de pair avec la prise de conscience de la nécessaire transition écologique. Vide greniers, plateformes en ligne… Tous les moyens sont bons pour consommer autrement et faire de belles économies au passage !
Boîtes à dons, vide greniers, ressourceries… sont autant d’initiatives qui fleurissent un peu partout et qui n’ont qu’un seul objectif : donner une seconde vie, bien méritée, à la plupart de nos objets.
Si vous n’avez pas encore fait le ménage de printemps, c’est l’occasion de vider vos placards de tous ces objets que vous n’utilisez plus pour qu’ils retrouvent une seconde vie… ailleurs !
Prioriser l’achat local
Acheter local coûterait plus cher ? Faux répondent ceux qui le pratique ! Certes, certains produits pourtant venus du bout du monde resteront toujours moins chers… Mais comparons ce qui est comparable.
Sur l’alimentation par exemple, des produits de saison issus de l’agriculture locale seront forcément moins chers que des produits venus de loin. En prime, la qualité sera au rendez-vous, car lorsqu’un produit a voyagé, sa qualité est forcément plus dégradée que celle d’un produit vendu sur son lieu de production.
Autre avantage à l’achat local en matière d’alimentation : une réduction forte du gaspillage alimentaire. Les consommateurs interrogés sur le sujet s’accordent tous sur un point : quand on achète à un producteur, on achète juste la quantité dont on a besoin…
Là aussi, sans même y faire attention, vous réalisez des économies !
Bonjour
Tout ce qui est décrit est formidable, c’est ce qu’il fallait / faut faire depuis les années 70 et mettre en place avant l’an 2000…
Comment faire comprendre que le concept de « Développement Durable », imaginé par quatre jeunes scientifiques du MIT (Massachussets Institute of Technologie) rédigé à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent « The Limits to Growth » / « Les limites de la croissance dans un monde fini » en 1972 est, de l’aveu même des concepteurs « arriver à l’équilibre n’est plus possible aujourd’hui » (mars 2012)
Voir sur Youtube: « Dernière alerte, 40 ans après « Les limites de la croissance », docu-reportage de 2012, Mr Dennis Meadows dès la 4ème minute !
Le « développement durable est râté, il faut d’urgence passer au développement de survie » ! (sic)
Est-ce pour ne pas réveiller, affoler (?) les foules qu’on ne dit pas la vérité ? Nous voulons tellement retrouver le « monde d’avant » (covid)!
Hélas, c’est trop tard.
Et plus le temps passe, pire c’est/ce sera…
QUE faisons-nous pour préparer les « jeunes générations » à leur survie ?
Comment vont-il survivre dans un monde surchauffé?
Plus d’infos: jancovici.com ; theshiftprojet ; carbone4 ; meteo france…
Désolé
Portez vous bien