En modifiant tout simplement ce qu’il y a dans notre assiette, chacun de nous peut sauver près de 200 vies par an, éviter de contribuer au réchauffement climatique et réduire le risque de développer certaines maladies : il suffit de faire la transition vers une alimentation végétalienne, qui ne contient pas de produits issus de l’exploitation animale, tels que la viande (poisson inclus), le lait et les oeufs. Et quel meilleur moment que ce mois de novembre, le Mois mondial végan ? Voici 5 raisons de tenter l’expérience !
Devenir vegan pendant le mois mondial vegan
Si l’on peut devenir végétarien ou vegan en douceur tout au long de l’année, ce mois s’y prête particulièrement. Pourquoi ?
Raison n°1 : Une année forte en émotions climatiques
Le rapport du Giec, la voix de Greta Thundberg, les alertes de l’ONU résonnent plus fort aujourd’hui, nous rappelant que les jours de la planète sont comptés si de grands changements ne s’opèrent pas très rapidement. Dans un climat marqué par des catastrophes naturelles qui s’enchaînent et un contexte sanitaire menaçant, il est plus urgent que jamais d’agir pour limiter notre impact sur la planète.
Le lien entre la consommation de produits issus d’animaux et la dégradation de la planète n’est plus à prouver. Les Nations unies (ONU) affirment que l’élevage d’animaux est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine – et avertit qu’un virage global en faveur d’une alimentation végétarienne est nécessaire pour lutter contre les pires effets du changement climatique.
Lire aussi : Les pandémies célèbres dues à notre consommation de viande
Raison n°2 : Une meilleure santé et vitalité
Terrible ironie du sort, nous contribuons à une industrie polluante qui tue des êtres sensibles pour notre consommation alors que les produits issus de leur exploitation sont néfastes à notre santé ! On le sait aujourd’hui, manger des produits carnés, laitiers et des oeufs est lié à un risque accru de souffrir de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains types de cancer.
Au contraire, une alimentation saine et végane permet d’avoir plus d’énergie, de vitalité, et même de meilleures performances sportives, à en croire les nombreux témoignages d’athlètes ne mangeant aucun produit issu d’animaux.
Raison n°3 : Encore et toujours, les animaux
Les vidéos faisant la lumière sur la maltraitance animal se succèdent toujours plus scandaleuses les unes que les autres. Ici un porcelet mourant, tremblant et gémissant d’agonie sur le sol froid et sale d’un élevage porcin, là des cochons paniqués gazés au CO2, des vaches gestantes suspendues la tête en bas et égorgées et leurs foetus – à différents stages de croissance, certains ressemblant à de jeunes veaux prêts à naître – tout simplement jetés à la poubelle…
On a vu des poules aux ailes brisées, se traînant avec difficulté, incapables d’accéder à leur eau ni à leur nourriture, et des poussins mâles (inutiles à l’industrie de l’oeuf) tombant d’une rampe automatique tout droit dans un broyeur, ou entassés dans des sacs poubelles et jetés dehors comme de vulgaires déchets.
Malheureusement, et comme nombre d’enquêtes l’ont révélé, ce type de souffrance est monnaie courante dans les industries qui exploitent les animaux. Rien ne justifie ces maltraitances, mais ces atrocités ont lieu parce que des consommateurs continuent d’acheter des oeufs, du lait et de la viande. Il est grand temps que nous cessions d’y participer.
Mettons le spécisme – idéologie qui postule la prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux – au défi en décidant dès maintenant de cesser d’exploiter nos semblables.
Raison n°4 : Tout le monde le fait
Certes, il n’est pas toujours recommandé de faire ce que tout le monde fait. Mais dans ce cas, il y a plein de bonnes raisons de suivre le mouvement, un milliard de raisons même : le nombre d’animaux abattus chaque année (chiffre qui ne prend même pas en compte les poissons et autres animaux marins).
Voir la statistique du Planetoscope : nombre d’animaux abattus chaque année dans le monde
Parmi les nombreuses personnalités publiques et personnes de votre entourage qui s’engagent à vivre avec compassion, vous en connaissez sûrement qui vous inspirent à leur emboîter le pas. Et si c’était votre tour ? La transition est bien plus simple qu’on peut initialement le penser, et apporte un grand nombre d’avantages.
Raison n°5 : C’est plus facile que jamais
De burger « saignants » à base de betterave à des fauxmages fondants et savoureux, en passant par des desserts et en-cas, le nombre de produits qui permettent de « véganiser » vos repas favoris ne manquent pas.
Celles et ceux souhaitant faciliter la transition pour devenir vegan peuvent s’inscrire au programme gratuit de PETA, qui prévoit un accompagnement par mail et des informations, astuces et explications tout au long du mois. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
Des fauxmages fondants et savoureux ? Bel oxymore. Et si vous ne voulez pas manger de fromage, pourquoi vouloir absolument reproduire ce que vous rejetez ? Inventez donc de nouveaux aliments avec de nouveaux noms.
Je lis : l’élevage d’animaux est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre…….. MDR on oublie que les 6 milliards d’hommes et de femmes respirent en expirant du CO2 ??? arrêtez vos commentaire ridicules !!!!!
Merci !