En effet, manger vegan permet d’améliorer sa santé, d’avoir plus d’énergie et même de vivre plus longtemps. Selon une étude réalisée en Californie, les personnes se passant de viande ont une plus longue espérance de vie : les femmes vivent 6,1 ans de plus et les hommes 9,5 ans de plus. La même étude a également démontré que les végans ont moins de risque d’être en surpoids, pesant en moyenne 13 kg de moins que les omnivores.
Se passer de viande et d’autres produits d’origine animale permet également de se prémunir des risques de développer certaines maladies graves, tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancers.
Vegan, le bon choix écologique
D’un point de vue écologique, il n’y a plus de doute que les industries de la viande et du lait contribuent à la plupart des graves problèmes environnementaux de notre siècle, y compris la déforestation, la pollution des eaux et le réchauffement climatique. Une étude(2)a démontré que ces industries sont responsables de plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre, soit davantage que toute l’industrie des transports.
Il n’y a bien sûr pas de meilleure raison de devenir vegan que la volonté de ne pas faire souffrir et mourir des êtres sensibles. En effet, la cruauté inhérente à la production de viande est de plus en plus connue du grand public grâce au nombre d’enquêtes diffusées récemment, montrant le traitement cruel et violent des animaux dans les élevages et dans les abattoirs.
Les poissons aussi souffrent, élevés dans des conditions intensives ou mourant asphyxiés sur les ponts des bateaux de pêche.
5 étapes pour devenir vegan
La transition vers une alimentation vegane est bien plus simple qu’elle n’y paraît. Voici quelques recommandations pour faciliter l’expérience.
1 – Comprendre en quoi consiste une alimentation vegane
Manger vegan, c’est tout simplement se passer de produits qui proviennent de l’élevage d’animaux, comme la viande, les oeufs et le lait. Vous mangez déjà sûrement un grand nombre de plats vegans (houmous, risotto, soupes, nems aux légumes, taboulé, plats de pâtes) et la liste des aliments dont on peut faire de délicieux repas sans cruauté est interminable : fruits et légumes bien sûr, mais aussi céréales (riz, blé, avoine, épeautre…), légumineuses (haricots, pois chiches, lentilles…).
Rappelons qu’une alimentation vegane saine et variée contient tous les nutriments nécessaires à une parfaite santé. Le seul complément nécessaire est la vitamine B12, en laquelle les omnivores se complémentent eux aussi, bien qu’indirectement, puisqu’elle est ajoutée à l’alimentation des animaux dans les élevages.
2 – S’informer sur le pourquoi
Tandis que beaucoup de personnes comprennent pourquoi il est nécessaire de se passer de viande et de poisson, la plupart des gens ignorent encore les souffrances nécessaires à la production d’oeufs et de produits laitiers.
Dans l’industrie de l’oeuf, les poussins mâles sont gazés ou broyés vivants dès la naissance, tandis que les poules passent leurs vies dans des cages surpeuplées, et sont débecquées sans anesthésie.
Les vaches élevées pour le lait sont inséminées de force à répétition, et leurs veaux leur sont arrachés à un jeune âge pour être envoyés à l’abattoir. Dans ces deux industries, les femelles sont également abattues dès qu’elles ne produisent plus assez. En vous informant à l’aide d’articles, vidéos et documentaires sur le sujet vous comprendrez mieux d’où proviennent ces aliments, ce qui aidera à renforcer votre décision de vous en passer.
3 – S’informer sur le comment
Plutôt que d’essayer de tout changer du jour au lendemain, et d’abandonner ensuite, mieux vaut progresser à son rythme sur la voie du véganisme, et se tenir informé.
À la maison
Devenir vegan permet à beaucoup de se découvrir des talents culinaires cachés. Avec un nombre croissant de livres de cuisine et de blogs vegans, il est extrêmement simple de développer ses qualités de cuistot sans exploiter les animaux.
Au supermarché
Les grandes marques comme Monoprix, Carrefour, Herta et autres offrent tous maintenant des gammes complètes de plats vegans. Steaks de soja, hachis végétaux et boulettes de légumes ne sont que quelques exemples des aliments que l’on trouve dans la plupart des supermarchés. De nombreux produits sont également « accidentellement » végans, y compris des encas et sucreries. Il suffit simplement de jeter un coup d’oeil à la liste d’ingrédients sur les paquets, une petite vérification qui s’apprend vite et qui est facilitée par le fait que les oeufs et le lait sont souvent indiqués en gras, étant des allergènes courants.
Au restaurant
Les sites Vegoresto et Happycow sont utiles pour découvrir les restaurants végétariens et vegans près de chez vous, mais sachez que de plus en plus d’établissements proposent au moins un plat vegan. Les restaurants chinois, vietnamiens, indiens, éthiopiens et libanais notamment offrent souvent une variété de plats sans viande. Devenir vegan est souvent l’occasion de découvrir de nouveaux restaurants, mais aussi de nouvelles cuisines et saveurs.
4 – S’ouvrir à un autre mode de vie
La transition vers le veganisme peut être une forme d’apprentissage passionnant. On en apprend énormément sur la nutrition, les aliments, la chaîne alimentaire et la cuisine, et c’est également l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes et de s’ouvrir à un mode de vie différent.
Il est souvent plus facile et convivial d’encourager ses proches à prendre part à l’aventure avec soi. Partagez vos recettes, faites part de vos nouvelles connaissances sur le veganisme et invitez-vos amis à déjeuner pour les bluffer avec des repas à base de plantes. Pourquoi pas également rejoindre un groupe de vegans dans votre région, avec qui échanger recettes, expériences et astuces ?
5 – Commander son guide d’information
L’association PETA propose gratuitement son guide du végan en herbe, plein d’informations et de recommandations pour les personnes soucieuses de bien manger tout en respectant les animaux, la planète et leur santé.
Eh bien, je suis presque végétalien… un œuf et du lait occasionnels dans mon café, des yaourts, du fromage végétarien (principalement du cheddar – microbien). C’est ça. Pas de cuir non plus… depuis plus de 50 ans.
Une chose que je n’arrive pas à résoudre est de savoir comment éviter la gélatine dans les capsules de médicaments. Je vide l’amlodipine dans une cuillère à café de yaourt… mais je ne peux pas le faire avec l’oméprazole. Des idées?
Nb. J’ai cherché sur le site de la santé française. Les capsules sans gélatine n’existent pas. (mais c’est le cas pour les suppléments commerciaux à base de plantes.) Il s’agit d’une discrimination contre les végétaliens et les végétariens….
p.s. J’aimerais manger à nouveau du fromage bleu parfois… mais je n’en trouve pas sans que les estomacs des agneaux/veaux morts ne soient impliqués. Et malédiction de l’appellation AOP sur tous les fromages ! (n’autorise pas la présure végétarienne)
Quelle tristesse de lire autant de bêtises!il y a tellement de cruauté dans les abattoirs!je n’ai rien d’une « bobo » mais dès que je vois de la viande,je vois l’animal et suis trop mal pour en manger…chacun fait ce qu’il veut,mais le constat est que l’égoïsme est roi partout!notre époque est très déroutante,tant il y a de haines et de critiques…ces « réseaux » qui propagent tant de méchancetés et de médisances…ces « influenceuses »qui croient tout savoir sont souvent ridicules et sans intérêts.Ni smartphone et autres objets connectés chez nous,et c’est si reposant…vigilants depuis+ de 20 ans,nous mangeons sainement,sans tous ces poisons que l’agroalimentaire mondiale veut nous faire ingurgiter….
La societe nous conditionne des le plus jeune age a trouver naturel et necessaire d’utiliser les animaux a notre guise comme nourriture, vetements, support de recherche ou objet de divertissement. Face a une personne vegan ou en passe de le devenir, certains, y compris dans votre famille, peuvent manifester des reactions de rejet, de moquerie ou de deni. La plupart des gens ont des habitudes et des traditions bien ancrees et ne voient jamais d’un bon ?il ce ou ceux qui pourraient venir bousculer leur quotidien. Restez calme dans ces moments-la. Argumentez en recentrant la discussion sur les raisons pour lesquelles vous etes ou souhaitez devenir vegan. Si vous sentez que le dialogue est impossible, mieux vaut ne pas insister et changer de sujet.
vous ecrivez qua l’association PETA a edite le guide de l’amateur vegan en herbe ce que je suis comment l’obtenir gratuitement
Ce qui me dérange c’est qu’on parle de tuer des poussins alors que cette pratique est interdite en france ainsi que des poules entassées qui font référence à quelques cas isolés reportés par L214. C’est simplement de l’agribashing. Certes, la consommation de viande est mauvaise pour le climat, mais ce n’est pas une raison pour désinformer le public sur les pratiques d’élevage au détriment des agriculteurs.
Surtout que l’article est rédigé par un membre de peta qui tue environ 2000 animaux de compagnie par an aux états unis. Donc on pourra se passer des recommandations pour améliorer le bien-être animal.
Quand allons-nous sauver ces millions de plantes que tout le monde mange ? Ceci pour dire que ceux qui n’aiment pas la viande ou qui choisissent de ne plus en manger n’ont pas le monopole du respect de la nature. Vive les bouchers (les vrais)!
La mort est bien mise de côté chez ces convaincus du bien être alors qu’elle fait partie hélas, de la vie.
Ras le bol des mots comme bobo et secte, comme un argument qui ne mérite pas de discussion.
Ras le bol de lire qu’être végétalien (et oui, il y a un mot en français, dingue !) est le remède miracle à tout sans argument correct.
Refuser de manger les produits animaux est respectable, me culpabiliser l’est moins.
Réfléchissons, discutons et mangeons bien (difficile à faire quelque soit nos envies) !
Bonne journée à tous !
Je rejoins le commentaire de Cracotte : il faut vraiment être peu voire pas du tout informé sur le sujet pour dire, comme Benoît, que le véganisme n’est pas écologique. Il est depuis longtemps connu que c’est la meilleure alternative, sur ce point, en plus d’avoir de nombreux autres avantages comme ceux cités dans l’article. Je n’ai jamais compris la haine des omnivores voire même parfois des végétariens envers le véganisme : on a l’impression que ces gens se sentent coupables de ne pas vouloir essayer et qu’ils luttent contre leur sentiment de culpabilité en le transformant en haine… Bref, dans tous les cas ça serait bien qu’ils nous expliquent un jour pourquoi toute cette méchanceté, ces insultes (« secte », « bobos » et j’en passe). Pour ma part, passer au véganisme m’a permis de mettre définitivement un terme à un lourd problème de santé que je me coltinais depuis 15 ans : j’avais vu plusieurs spécialistes, suivi plusieurs traitements, ça n’avait jamais disparu. Je ne pensais absolument pas que devenir végane ferait disparaître ce problème, mais j’en suis ravie, et ça ne fait que confirmer ce que je pensais de ce mode d’alimentation on ne peut plus sain! Pour finir, je n’avais JAMAIS mangé aussi varié qu’aujourd’hui ! Les « il ne vous reste plus rien à manger alors » me font beaucoup rire car les omnivores ont généralement tendance à toujours manger la même chose !
Je suis moi aussi très surprise de lire un tel article sur Consoglobe. Présenter ce nouveau mode alimentaire complètement radical comme la solution miracle à adopter par tous, c’est vraiment manquer de discernement. Il est évident que l’élevage animal tel qu’il est pratiqué par notre société moderne est à bannir et ne peut être bon pour personne.La plupart des herbivores sont aujourd’hui nourris de céréales et protéagineux, sans sortir de leurs stabulations, ils sont bourrés de médicaments pour lutter contre les infections que leur mode de vie inadapté favorise… Comment pourraient-ils être bons pour la santé de qui que ce soit ?
Le véganisme est selon moi une réponse inappropriée à un problème réel, on jette le bébé avec l’eau du bain pour reprendre une expression que j’adore ! Cette mode se développe plutôt chez les jeunes urbains qui méconnaissent les lois de la nature. C’est une belle idée très louable, mais une théorie qui ne fonctionne pas dans le réel. De nombreux vegan se retrouvent en grandes difficultés après plusieurs mois (plutôt 2 ans que 2 mois) de ce régime.
Nous sommes des omnivores, nous sommes des mammifères prédateurs qui avons une place dans la chaîne alimentaire. Le refuser ne change rien à cette réalité ! Entre manger tous les jours deux fois par jour des produits issus de cette agriculture industrielle insensée et cruelle, et ne plus consommer aucun produit issu de l’élevage animal, il y a des nuances, comme consommer régulièrement mais modérément des produits animaux issus d’élevage « artisanaux », des céréales, légumes et fruits qui ont poussé dans la terre à leur rythme et conformément à la nature…
Quant aux soit disant études qui montrent que les gens qui ne mangent pas de viande vivent plus longtemps, si je suis bien informée elles comptabilisent le hamburger comme de la viande ! Alors effectivement je ne suis pas surprise que les personnes qui mangent « n’importe quoi » vivent moins longtemps que celles qui sont attentives à leur nourriture, et ingèrent moins de chimie, moins d’industrie 🙂
@veronique bourfe rivière:
On voit bien que vous parlez d’un sujet dont vous ne connaissez abolsument rien! Je suis vegan depuis 25 ans ainsi que toute ma famille, les enfants de tous mes amis sont nés vegan et contrairement aux enfants qui mangent bidoches, boivent du lait de vache, les enfants vegan n’ont pas tous ces problèmes de santé.
Il faut comprendre une chose, l’humain n’est abslument pas constitué pour manger de la viande, ceci est de la phisiologie.
Faisons un peu d’anatomie comparée: notre intestin grêle est 3 fois plus long que celui d’un carnivore (un vrai: lion,chien,chat,etc) par conséquent la viande pourrit tout le long de l’intestin et se développe des tonnes de bactéries et sont le nid au cancer!
Avez-vous la dentition des carnivores? Contrairement à celles des humains, elles sont chez les carnivores peu développées, les molaires sont pointues (chez l’humain, elles sont émoussées), les glandes salivaires des carnivores sont petites alors que chez l’humain, elles sont bien développées, l’estomac des carnivores est simple alors que celui de l’humain a un duodénum, la longueur du canal intestinal chez le carnivore est 3 fois la longueur du corps et de 12 fois chez l’humain!
La réaction salaive/urine cheu un carnivore est acide alors que chez l’humain elle devrait être alcaline, d’ailleurs il faut savoir qu’il n’y a pas de maladies dans un corps alcalin et que toutes les maladies viennent parce qu’il y a une acidification et cette acidification est causée par les produits d’origfine animale!
manger de la viande et voire du lait, en plus d’e^tre éthiquement inacceptable, inadmissible, cruelle, source de pollution, famine, est un POISON, c’est comme mettre du diesel dans une voiture à essence.
L’humain n’est pas carnivore ni omnivore, il est fait pour manger des fruits, des légumes, des graines, l’humain n’a pas des griffes mais des ongles, sans couteu, sans cuisson l’humain ne pourrait pas manger la viande!
Alors ouvrez les yeux, réveillez-vous, on parle du plus grand zoocide de l’histoire, plus de 1000 milliards d’êtres vivants abattus chaque année, et il suffirait que chaque personne devienne vegan pour changer considérablement les choses!
Et si vous n’êtes pas encore convaincus, je vous enverrai le fascicule de mon médecin végétalien, qui a opéré et soigné des gens mangeant bidoche et lait et guérit ses patients en enlevant complètement les produits animaux!
Enfin un article éclairé. Les gens qui s’intéressent au sujet savent bien qu’il y a beaucoup d’études qui prouvent ce qui est écrit dans l’article. Pour les autres (commentaires Marie et benoit), il faut s’informer.
Pour nourrir tout le monde, il faut libérer les sols justement, c’est à dire utiliser la place qui sert à nourrir les animaux d’élevage pour nourrir les humains…
Pour ce qui est des plats véganes industriels, ils ne sont pas pires que ceux pour les omnivores (il n’y a au moins pas de produits animaux ce qui est déjà un plus). Ensuite, les véganes cuisinent en moyenne davantage que les autres, ils réapprennent la cuisine et font beaucoup de petits plats maison. Un plat industriel de temps en temps, ce n’est absolument rien à côté de ce qu’apporte le véganisme que ce soit sur un plan écologique, respect de l’animal, respect humain (avec ce mode de vie, on pourrait nourrir toute la planète), santé…
Le monde bouge dans le bons sens même si en France on est vraiment très en retard. Traiter le véganisme de secte c’est bien un truc de français ignorants et arriérés…
PS : les véganes ne sont pas plus bobos qu’autre chose, on trouve de tout. Ce sont avant tout des gens informés et responsables.
Informés et responsables…
moi aussi. Et je ne partage pas votre avis.
C’est très drôle, « proposer » d’être vegan car c’est soit disant « écolo », puis pousser à acheter chez les grands distributeurs et les grandes marques.
Propagande à deux balles qui affirment des tas de choses avec pratiquement pas de sources. Une honte. Gardez votre dogme pour vous.
@Marie: gardez votre ignorance et votre culpabilité pour vous, il faut savoir ouvrir les yeux et s’informer, critiquer sans savoir c’est de l’ignorance!
C’est devenue une secte ici? toute personne bien informée sur l’écologie sais à quel point le véganisme est contre productif…
1 Pas d’agroécologie sans animaux ni la possibilité de nourrir tout le monde écologiquement
2 remplacer des matière facilement bio par des plastiques et des fibres exotique vulcanisées est loin d’être écologique.
Mais je comprend la secte végane est dans le vent des bobos urbains….