Selon l’OMS, un milliard de personnes vit avec un handicap dans le monde. Et les trois quarts d’entre eux n’ont pas de chaise roulante ou d’autre « signe extérieur de handicap ». Ce sont ces handicaps invisibles qui sont enfin mis en lumière avec le hashtag #invisiblydisabledlookslike , devenu viral sur Twitter.
Les handicaps invisibles se montrent enfin
Le hashtag #invisiblydisabledlookslike a été tweeté plus de 3.000 fois sur le réseau social Twitter la semaine dernière à l’occasion de la Semaine des handicaps invisibles. Il a poussé les anonymes et les célébrités à partager leurs photos et leurs témoignages pour montrer ce qui habituellement n’est pas révélé.
Des maladies invisibles mais qui font souffrir au quotidien
Certaines maladies, comme la fibromyalgie, sont tout à fait invisibles mais font souffrir énormément les malades au quotidien, les rendant pour partie handicapés.
De nombreux témoignages sur Twitter montrent la difficulté de souffrir de handicaps invisibles au quotidien : la « honte d’avoir à réclamer les sièges prioritaires » ou le « regard des autres lorsqu’on utilise les places handicapés sans fauteuil roulant ».
Danielle, qui souffre d’encéphalopathie myalgique, raconte à la BBC : « mes handicaps font que certains jours, je peux assister aux cours, et être opérationnelle ; d’autres jours, je suis clouée au lit, incapable de prendre une douche ou de faire les repas« . Une pathologie difficile à comprendre pour ses camarades de l’Université de Cambridge et même pour les médecins. « J’ai décidé de témoigner sur Twitter car j’ai une audience assez large. L’encéphalopathie myalgique est une maladie tellement incomprise et stigmatisante ! »
Certaines célébrités, comme l’acteur et top model sourd Nyle DiMarco se sont également prêtées au jeu du hashtag. Une campagne salutaire pour mieux faire connaître au grand public le quotidien de ces millions de handicapés invisibles.
Illustration bannière : Femme se mouchant – © STUDIO 11
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Super projet ! Il faut vraiment insister là-dessus : on ne force pas forcément l’empathie mais l’accès à ces connaissances là demeure primordial.