L’archipel de Socotra, au large du Yémen, abrite une incroyable biodiversité. On peut voir sur ces île, et sur elles seules des arbres aux allures de soucoupe volante ou des centaines d’espèces de reptiles, oiseaux et coraux qui ne vivent que sur ces quelques hectares.
L’île de Socotra, un lieu légendaire
Socotra est une île légendaire : c’est ici qu’Hercule a livré un combat à mort contre un dragon à cent têtes. C’est le sang de ce monstre qui a coulé et s’est transformer en une sève rouge qui irrigue aujourd’hui le dragonnier, l’arbre emblématique de Socotra !
Située dans les eaux turquoise de la mer d’Arabie, en bordure du golfe d’Aden, à 250 km de la Somalie et 340 km du Yémen, l’île principale est composée de plateaux de calcaire surmontés de grottes et de montagnes jusqu’à près de 1.600 m d’altitude.
Surnommé « Les Galapagos de l’océan Indien », elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008. On comprend pourquoi lorsque l’on sait que 37 % des 825 espèces de plantes présentes ici ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde, et c’est valable aussi pour les reptiles, les oiseaux, la faune marine et les récifs de coraux.
Pas de risque – heureusement et malheureusement – que l’île de Socotra soit victime du sur-tourisme. Située à quelques heures de bateau de l’un des pays les plus pauvres de la planète, victime qui plus est d’une guerre civile actuellement et de longue date de tensions entre Nord et Sud du pays, l’île reste largement inaccessible aujourd’hui.
Ces difficultés ont toutefois des vertus pour préserver la faune et flore locale des ravages du tourisme de masse.
Mais cela ne veut pas dire pour autant que cet écosystème aussi fragile qu’unique n’est pas en danger ! Le dérèglement climatique et le surpâturage pourraient bien avoir raison de cet écrin de toute beauté : la précieuse végétation est décimée par des tempêtes de plus en plus intenses alors que les jeunes plants sont avalés par les chèvres et les moutons qui peuvent paître en liberté.
«Socotra est la seule île au monde où aucun reptile, aucun oiseau ni aucune plante n’a disparu ces 100 dernières années, la seule. Nous devons nous assurer que ce soit toujours le cas », s’alarme le biologiste belge Kay Van Damme.
Lire page suivante : Le dragonnier
J’ai sans le savoir peins ces magnifiques arbres et cela m’a permis de vous distinguer des autres sites traitants des sujets qui m’intéresse. Me voilà informée du nom et du rôle que ces arbres ont et j’en suis absolument ravie et d’autant plus que je sais maintenant que mon imagination à pris un billet pour de supers voyages à la découverte de la biodiversité de notre belle planète. Merci à ConsoGlobe