Les différents types de poêles à bois

Rédigé par Jean-Marie, le 16 Sep 2015, à 16 h 05 min
Les différents types de poêles à bois
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Poursuivons notre visite dans le riche univers des poêles à bois. Le marché des poêles à bois est assez complexe car il en existe de différents types, aux caractéristiques bien distinctes, en de très nombreux modèles. Actuellement, le marché évolue vers des poêles à faible puissance mieux adaptés à des habitations biens isolées ou basse consommation.

Pour commencer, quelques précisions pour bien comprendre les poêles ;

Définitions

Le poêle à convection : produit de l’air chaud qui est réparti dans les autres pièces via des conduits. Le poêle à convection est plus rapide, plus réactif que les poêles à rayonnement ou à longue inertie.

Le poêle à rayonnement est un chauffage basse température qui transmet sa chaleur à des masses (du poêle lui-même, du bâti, des murs, …) qui la restituent à la pièce. Il n’assèche pas l’air, la température est bien homogène et il ne brasse pas de poussières.

Les poêles à foyer fermé offrent 1 chaleur propre en utilisant un minimum de combustible grâce à une température de combustion de plys de 825°C, ce qui réduit au max. les émissions polluantes. A cette température, les bûches dégagent la même quantité de dioxyde de carbone que du bois qui se décompose dans la nature.

Les poêles à bois en acier et fonte

Ce type de poêle à bois est une valeur sûre. C’est le poêle à convection standard classique : c’est le poêle à bois que l’on connaît, dont le rendement n’est pas toujours optimal. Les nouveaux appareils sont de plus en plus efficaces.

Les poêles en acier et simple fonte et à simple foyer sont les plus courants. S’ils chauffent rapidement, leur inertie thermique – la capacité à stocker la chaleur – est en général faible. Les moins performants de ces poêles servent au chauffage occasionnel d’une pièce, en appoint.

poele-bois-fonte

Les rendements dépassent 60 % et atteignent 85 % pour les meilleurs.

Il fonctionne par convection : l’air ambiant se réchauffe entre l’habillage en acier et le foyer en fonte avant d’être évacué dans la pièce. Plus abouties, les versions dites « à tirage inversé » disposent d’une seconde chambre de combustion brûlant les gaz qui s’échappaient auparavant dans le conduit.

Résultat : le bois brûle 2 fois. D’où un meilleur rendement, moins de pollution, le maintien de la vitre propre et une réduction de la consommation de bois.

Les poêles de masse à longue inertie

Les poêles de masse en fonte et matériaux réfractaires à longue inertie : leur foyer est enveloppé dans des pierres maçonnées et muni d’un système d’évacuation des fumées.
Ils sont parfois inclus dans la structure de l’habitation, comme en Alsace où ils sont  très répandus.

Ce type de poêle, aussi appelé poêle réfractaire ou  à accumulation, est conçu avec des matériaux qui conservent la chaleur : briques ou béton réfractaires, pierre ollaire ou roches volcaniques. Revêtus de catelles de céramique ou de stéatite (pierre volcanique), ces poêles restituent la chaleur progressivement une fois montés en température.

Le poêle scandinave : le corps de chauffe est en acier et le foyer recouvert de pierre réfractaire. Doté de plusieurs parois, il chauffe de grands volumes, mais il est aussi deux à trois fois plus cher. Ils sont parmi les plus performants. Leurs dimensions sont souvent imposantes.

Le poêle en faïence à inertie ou à feu continu. Il chauffe la pièce pendant une douzaine d’heures.

À double ou triple paroi, de type nordique, le poêle de masse est très pratique : une bonne flambée et c’est 18 à 36 heures de chaleur qui diffuse dans la pièce, selon les cas. Pas besoin d’alimenter souvent le feu.

Les avantages :

  • Diffusepar rayonnement une chaleur douce et agréable qui n’assèche pas l’air.
  • Malgré une chaleur rayonnante forte, les poêles à inertie longue n’ont pas une grande puissance de chauffe (15 à 35 kw).
  • Diffuse peu de polluants.
  • Plus volumineux, un poêle à inertie peut chauffer souvent la totalité du logement.
  • Grande autonomie. Après une phase de chauffage de 2 à 3 heures à plein régime, peut continuer à chauffer à bas régime pendant 12 heures, ou même 20 heures pour les plus performants. Il faut parfois 1  à 2  jours de chauffe pour arriver à  température « de croisière » voulue.
  • Utilise des bûches de 25 à 50 cm mais pas besoin de l’alimenter fréquemment.
  • Lourd à déplacer ; grandes dimensions fréquentes ; jusqu’à 6 tonnes.
  • Un peu plus cher à l’achat (de 3 000 à 15 000 € pour les poêles de masse) mais avec d’excellents rendements (meilleurs que les modèles en acier ou en fonte) : de  75 à 90 %
  • Consommation  : plutôt basse ; un bon poêle brûle une bûche de 20 x 40 en 10 heures avec un réglage au ralenti.

A noter : les poêles à accumulation qui ne font « que » 300 à 400 kg sont certes encore chauds quelques heures après la fin de la flambée mais ils n’ont pas l’inertie de poêles plus lourds et de plus grandes surfaces. Néanmoins, ils permettent, grâce au foyer qui reste, chaud de très facilement relancer une flambée pour rapidement rayonner de la chaleur.

Les inconvénients d’un poêle de masse ?

Sauf à être très bon bricoleur, un poêle de masse complet coûte cher à mettre en oeuvre.  L’installation doit aussi être parfaitement réalisée pour éviter  les émanations de polluants et de monoxyde de carbone. Mais il est possible de reprendre le principe du poêle de masse et de l’utiliser sur un poêle plus conventionnel pour minimiser l’investissement.

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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

10 commentaires Donnez votre avis
  1. pk on enlève des commentaire de façon gratuite la france a changé une république baser sur les droits de l’homme n’est pas censé censuré des propos aussi basique qu’un commentaire parlant de la qualité d’un site !!!
    je suis outré de cette censure typique des regime fachiste ! tout ca pcq ma peau et plus sombre que la votre et que je suis musulmans et d’origine roumaine et toc 🙁 !!!

  2. Bonjour à tous,
    Campagne, bois sur pied chez moi, 180 M² très bien isolé,(1 étage)renvoi de chaleur dans les pièces du fond, à 5 m par ventilateurs équipés de thermostats, déclenchement à 26°. position du poêle au 6/14 ème du RDC
    Froid? moi jamais sauf quand je sors chercher le bois.
    Les inconvénients, il y en a:
    Avoir du bois sur pied chez soi, l’abattre et le ranger au sec, le garder 2 ans pour séchage ensuite, corvée de bois pour 1, 2 ou 3 jours, vider le cendrier, remplir d’essence et d’huile la tronçonneuse, affûter la chaîne,
    quel bonheur de faire tout soi-même et de discuter le soir devant le poêle avec les amis en sirotant un verre.
    Coût annuel, amortissement de la tronçonneuse, renouvellement de chaîne inclus 37€, électricité ventilateurs de transfert 20€, carburant et huile pour la tronçonneuse/chaîne 45€, = 110€ total pour 10 stères abattage, tronçonnage à 50 cm, fendage, le tout 3 semaines environ tranquille.

  3. Bonjour a tous,

    Noel je suis intéréssé pour du bois sur pied a ce tarif, ou peut on le trouver ?
    merci

  4. Bonjour,

    J’ai une vieille maison très difficile à chauffer, je ne suis pas souvent là, j’ai un poeil BRUNO qui chauffe très bien mais consomme énormément, je voudrais acheter un autre poele mais je ne sais plus entre convection, radiation etc… jotul godin seguin!!!!

    Merci

  5. Avec l’électricité qui va prendre 30 % dans les quatre prochaines années, j’y crois de plus en plus.
    Je suis convaincu de la nécessaire diversification des énergies or du bois, on n’en manque pas, mais il n’est pas forcément très accessible (zones escarpées).

  6. Vos chiffrages laissent pantois, vous semblez fâchés avec l’arithmétique
    Exemple sur la puissance : compter 1 à 3kw par pièce (3kw si grande pièce par temps de gel persistant); alors un poêle de 20kw, c’est pour toute une maison, mais alors à condition d’avoir un système de circulation de la chaleur (ce que fait un chauffage central) sinon vous ne tenez pas à côté du poêle. Personnellement je chauffe une maison de 8 pièces, ancienne pas spécialement isolée, avec 25kw (la pleine puissance requise si -10°c dehors)
    Prix du combustible : à 0,05 € le kWh, on n’est pas loin des tarifs EDF, et c’est plus que le gaz, alors à quoi bon se coltiner des bûches pour des économies minimes ?
    Prix des poêles : ce sont des prix catalogue ? combien pour l’installation, raccordement à une cheminée (et réfection subséquente des tapisseries et décorations). Au final l’amortissement dépasse 10 voire 20 ans.

    • Bonjour
      Les chiffres cités dans les articles du dossier Poeles sont ceux des constructeurs (ou parfois d’études faites par des organismes genre Que choisir). L’intérêt du dossier réside donc justement dans les commentaires et témoignages de nos membres qui apportent des données vécues. Les exemples des uns et des autres nous aident donc à y voir clair (un peu comme les chiffres de consommationn des constructeurs auto et la consommation constatée soi même).

    • Bonjour à tous,

      Je voudrais apporter un commentaire et mon expérience sur le chauffage au bois, je dispose d’une chaudière bois pour chauffer une maison de 140 m2,avec une isolation moyenne, une température de 21° dans les pièces de vie et 16° dans les chambres à coucher,je consomme 12 stères de bois au maximum soit environ l’équivalent de 1750 litres de fuel(7 stères pour 1000 litres de fuel), ce bois me revient à 20€ le stère tous frais compris, en payant 10€ le stère sur pied (je le façonne moi-même)soit 240€, si je consommais du fuel le coût serait de 1575€ pour un litre de fuel à 0.90 pour arriver au même coût avec du bois il faudrait acheter ce dernier à 145€ le stère pour moi il n’y a pas photos avec le bois.

    • effectivement c sympathique

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